Quand la folie rôde... [Partie II]

Rodolph écoute la proposition de Selrahc, réfléchit cinq minutes puis dit :

"Bon bah.. de toute façon j'ai pas d'idées alors je vais suivre Selrahc mais par contre on attend que Chopper sorte avant de partir, pour être sur que tout se passe bien d'accord ?"

Je rattrape Selrahc qui commence à partir, je le prends par sa veste et je le ramène vers le groupe :
"Donc tu restes là, ok ?"

En attendant que les autres membres du groupe donnent leur avis, je regarde un peu partout pour voir si personne ne nous a suivi ou si il n'y a pas un objet à trouver, égaré par mégarde

**Sa sent la merde par ici, après toutes ces mésaventures sa m'étonnerait que tout se finisse tranquillement, le mec dans la caverne va vouloir nous tuer, on était avec krams quand même. Enfin bon, on verra bien, tant que je suis attentif et que j'ai une épée je peux buter à peu près n'importe qui ou n'importe quoi**

Je choisis le moment le plus opportun pour reprendre mon-euh... machin, ah non gadget. C'est à dire que je profite du fait que Rodolphe tient Selrahc.
Comme si je ne l'avais pas vu... Enfin, je ne l'ai pas vu le prendre mais une fois l'urgence terminée et qu'on a commencé à marcher, il était tout de suite plus visible. Je garde quand même la morale : ne pas faire confiance à Selrahc, et toujours garder un sur l'électronique et le fric.

Bon, au boulot. Je m'avance vers le poste puis je m'arrête net. Pourquoi ai-je cette vague impression qu'on m'envoie dans la fosse au lions?
Gardons l'avantage en main. Discrètement, je tapote, gna, gna et puis "send". Le poste en face reçois mon message sur ordinateur mais pas ma position.
J'attends leur réponse pour décider si je la révèle. Je pense que je vais laisser mes "amis" s'échapper mais je suis quand même maître de la situation.

Pour gagner du temps, je distrait mes compagnons. En espèrant qu'ils n'ont rien remarqué.
"J'ai un mauvais feeling... Avant d'entrer j'aimerais avoir une sortie de secours et un signal au cas où..."

Signé : Dr. Chopper maître de la situation.

à éditer: Ouai, bah le maître de la situation a oublié pendant les vacs que c'était aux MJ de décidé, donc tu tentes, de plus tu ne connais pas l'adresse mail du poste (ils n'en n'ont probablement pas) alors on recommence le message... Personne ne poste jusqu’à ce qu'il soit bon...

Terkoyz le MJ qui veille au grain...

Petit rajout de dernière minutes:
Les émoticônes sont proscrite en dehors de ta signature légendaire...

EDIT de Wyatt :
Ce message n'a pas été pris en compte !

Je n'attends plus l'édit de Chopper ni le post de Lusty. Attention, la punition va tomber si tu ne te dépêches pas de poster Lusty !

Selrahc a changé de personnalité !


Rodolph
Rattrapant le petit hacker, il essaye de garder une cohésion (inexistante) au sein du groupe. Quel bourbier...
Il cherche dans la rue quelque chose d'utile mais il n'y a rien...
Il regarde le reste du groupe attendre que Chopper, qui est entré dans le bâtiment après avoir récupéré son engin, ressorte avec de bonnes nouvelles.
Il a soudain une douleur fulgurante à la tête, là où il s'est cogné dans le vaisseau, mais cela est passager et elle a déjà disparue avant qu'il ne se plaigne.
Est-ce un mauvais présage ?

Dr. Chopper
Il décide de rentrer seul. Certes, ses plans sont traîtres, mais il n'a pas d'autres moyens que d'entrer, ne connaissant pas l'adresse du poste et n'ayant pas le temps de la chercher.

Une salle d'accueil d'où il peut apercevoir des escaliers et un ascenseur. Il se dirige vers la secrétaire qui est en train de répondre à un coup de fil. Quand elle voit cet homme sortant un peu du lot (dans une salle pourtant vide), elle mets l'appel en attente et le regarde avec un petit sourire patient, incitant le Météorologue a parler en premier.

Il lui explique son problème et la femme perds immédiatement son sourire.

"Je suis navrée, pour un cas aussi sérieux, il vous faudra des preuves mais si ce que vous dites est vrai, nous n'avons pas encore été prévenus et c'est inquiétant. Cependant, je peux faire quelque chose pour vous. Je préviens mon collègue."

Elle tape un court message sur un clavier tout neuf et relève la tête, lui donnant l'adresse de son collègue sur une carte cartonnée. Chopper la remercie et sort.

Il regarde la carte :

Max Firenz,
23, allée des Antioch
Tel : 435 689 124 598 314 671

Le docteur la fourre dans sa poche et consulte l'Uninet pour trouver l'emplacement de ce Firenz. Ce n'est en effet pas très loin.
Par contre, à mesure qu'ils avancent vers l'allée des Antioch, les ruelles deviennent de plus en plus désertes. Si bien que plus aucun bruit (ou presque) ne se fait entendre quand ils arrivent devant la porte en bois qui devait probablement être très artistique auparavant, mais qui n'est plus qu'un vieux morceau délabré.

Sandrupt

La rue déserte ne lui augure rien de bon. Lusty, qui a sonné, frappé à la porte, tenté de l'ouvrir puis essayé de l'enfoncer, se retourne et fait une grimace mécontente. Sandrupt regarde la ruelle quand elle voit un petit objet se planter à ses pieds.

Elle le ramasse. C'est une aiguille très pointue.
Sandrupt sort son arme quand elle aperçoit trois silhouettes au bout de la rue, en train de tenir des pistolets étranges et de viser le groupe.
Une des trois apparitions cagoulées sort une lame tranchante et avance lentement vers eux.

Les agresseurs approchent et personne ne s'est encore souillé.

Que faites-vous ?

Le Dr.Chopper étant revenu avec des informations plus ou moins importantes en fonction du point de vue, le groupe s'était dirigé vers leur nouvelle destination. Arrivés sans encombre, les choses se compliquèrent lorsqu'ils arrivèrent.

La rue était complètement déserte, et il semblait n'y avoir personne à l'intérieur du bâtiment ou Lusty avait en vain toqué, sonné et essayé de l'enfoncer. Sandrupt venait de détourner son regard de Lusty, quand un mouvement attira son regard. L'ammecronne ramassa l'objet.

*Une aiguille.*

Sur ses gardes, elle sortit son arme. Elle essaye de trouver d'ou vient l'aiguille (d'en haut ou des silhouettes?). Trois silhouettes se dessinent au bout de la rue, tenant des armes étranges à la main. Ces formes sont cagoulés, et tiennent le groupe en joue. Un d'eux s'approche lentement avec une lame dans la main.

Sandrupt lève son arme et demande aux agresseurs ce qu'ils veulent. Au moindre mouvement hostile, elle essayera de tireer.

**Ouch sa m'a fait mal à la tête là, j'ai trop réfléchi peut-être, ou peut-être que... Ho et puis j'en sais rien, sa m'étonnerait que j'ai un problème dans ma tête. Ah si peut-être que sa avait un rapport avec ce que m'avait dit Chopper, enfin de toute façon j'avais pas tout compris donc pas grave.
Euh... Attend c'est qui ces mecs devant nous, et puis c'est quoi cette grosse aiguille qui vient d'atterir aux pieds de Sandrupt ? Sa sent les ennuis là**

Je sors mon épée et n'attendant pas qu'un ordre soit donné je fonce dans le tas en criant : "A l'attaque !!! On les explose ses conn****, couvrez-moi avec votre flingue."

Pendant ma course une petite pensée m'apparait :
**Je vais en laisser un en vie quand même, cette histoire commence à me gaver, si je les bute pas tous je vais peut-être avoir des réponses**

Avec mon élan, j'essaye de mettre un des hommes portant un pistolet par terre

Que l'homme soit par terre ou pas je commence à me battre avec la silhouette qui a une lame et dès qu'il est mort, j'essaye d'assommer un des deux autres pour pouvoir leur parler après.

Les premières sanctions du scénar... Mouahaha


Le groupe agit immédiatement. Les agresseurs se déplacent sans prendre en compte les interrogations de Sandrupt, qui a deviné que le tir venait d'eux.



Chopper
Le docteur se dirige prudemment vers ses ennemis, son bâton à la main. Il a fait à peine quelques mètres que déjà, une catastrophe arrive.
SANCTION! Il entends des cris provenant du deuxième étage, d'un appartement un peu délabré. Un pot de fleur vole et atterrit sur la tête du docteur, qui lâche un cri de rage et de douleur. Il se tient la tête et s'appuie un moment contre un mur, en grognant.

Rodolph
Le Météorologue fonce sur ses ennemis et essaye d'en assommer un, mais les cagoulés ont le temps de lui tirer dessus. Rodolph prends une aiguille qui lui traverse la jambe, mais il réussit à continuer sa course normalement. Cependant, un autre tir traverse le flanc de Rodolph (CC...), qui hurle de douleur mais continue d'avancer, déterminé. SANCTION! Il essaye donc d’assommer un des tireurs mais rate et trébuche par terre, laissant le champ libre à l'épéiste ennemi pour le frapper un bon coup. Par pure chance, l'ennemi rate de peu et son épée raye le sol dans un raclement. Le Soldat se relève, haletant et barbouillé de sang.

Sandrupt & Lusty
SANCTION!Tous les deux tirent sur un des hommes mais leurs balles rebondissent sur les murs et les deux tireurs ont juste le temps de sauter pour éviter leurs propres projectiles...

Selrahc
Prompt à s'enfuir, dû à son changement de personnalité, il tourne le dos et commence à détaler, mais SANCTION! une balle perdue (tirée par Lusty) le touche au dos. Enragé par cette attaque en traître, il se retourne et tire sur le cagoulé se battant au corps à corps contre Rodolph et le touche assez sévèrement.

Rodolph
Relativement mis en furie par les agresseurs, il attaque l'épéiste en face de lui et lui fait la misère... Il donne un coup du plat de son épée dans le bras de l'homme et celui-ci se retourne suite au coup. Le Soldat attaque alors à nouveau avec son arme en laissant des sillons sanguinolents, puis porte un coup dévastateur qui fauche l'homme, lui laissant les jambes à moitié amputées et mourant dans son hémorragie. Les deux tireurs en profitent cependant et le canardent. Le Soldat se voit recevoir son lot d'aiguilles supplémentaires et il hurle de douleur. Il tente de résister à la souffrance mais lâche son arme et tombe à terre, baignant dans son sang.

Chopper
Le docteur reprend ses esprits et voit son ami en train d'agoniser suite à ses blessures. Le docteur se sent coupable, il est lui-même en pleine forme, même s'il a une grosse bosse à cause du pot de fleurs. Il ne se préoccupe pas des tireurs embusqués du deuxième étage et fonce aider son ami. Il essaye de toucher un des cagoulés mais rate, probablement perturbé par ce qui peut arriver.

Sandrupt
L'Amecronne s'est quelque peu rapprochée. Toujours aussi prudente (humhum)elle se rapproche un peu pour mieux viser et tire sur l'homme qui vient d'éviter le docteur avec sa mitraillette. Il est quelque peu touché et recule vivement.

Lusty
Le Pilote tire avec son beau Desert Faucon et touche l'autre type qui semblait vouloir donner un coup de pied à Rodolph. Il le touche dans le poumon droit et l'homme étouffe un cri de souffrance.

Selrahc
Crachant et jurant, il tire de nouveau mais ne fait que rater avec une grande maladresse. Sa colère le brouille et il se tire lui-même une balle dans le coeur. Il crache une flopée de sang et s'effondre.

Rodolph
Peut-être est-ce qu'au fond il aimait bien le criminel qui le considérait comme la seule personne apte à continuer à assurer la survie du groupe, mais Rodolph n'a pas l'air d'apprécier le fait que son compagnon d'arme soit tombé et il se relève et attaque un des tireurs. Le coup fait mouche, et celui qui voulait donner un coup de pied au Météorologue voit son estomac ressentir une brûlure cuisante. Le tireur s'effondre, évanoui.

Chopper
N'ayant pas remarqué la cause de la colère du Soldat, il attaque le dernier assassin encore debout mais le manque de nouveau. L'homme essaye de tirer une aiguille dans la tête du docteur mais il ne fait que tirer sur le cadavre de l'épiste mort depuis longtemps dans son propre sang.

Sandrupt
Elle tire de nouveau et entame sévèrement la chair de l'homme avec une pluie de plomb. Il recule et a l'air de vouloir s'enfuir, mais son honneur est en jeu. Il a l'air prêt à mourir.

Lusty
La balle du pilote érafle la joue de l'homme et lui coupe probablement une mèche de cheveux. L'adolescent grogne et écrase la douille par terre avec son pied.

Rodolph
Le Soldat attaque l'assassin mais ne fait que trancher le vide et il reçoit une aiguille dans le ventre comme réponse. Elle n'est pas vraiment allée profond, freinée par l'armure du Soldat, mais il sent que sa mort approche s'il continue ainsi.

Chopper
L'assassin cagoulé pensait que le docteur le raterait de nouveau, mais le coup de celui-ci lui fait craquer plusieurs côtes et l'homme s'effondre, réduit à l'état de légume.

Fin du combat !

Bilan :
Sandrupt : +12PN
Lusty : +12PN
Selrahc : Mort...
Dr. Chopper : +12PN
Rodolph : +12PN +2PC


Harassés et fatigués, vous vous précipitez sur le corps de Selrahc, tandis que Lusty et Sandrupt aident Rodolph à tenir le coup. Vous êtes vraiment exténués et laissez le dernier assassin, en train de ramper hors de votre portée. Il n'ira pas loin. Soudain, des bruits de course se font entendre. D'autres hommes cagoulés surgissent des ruelles. Une demi-douzaine. Vous n'avez plus la force de leur résister et ils vous tranchent déjà avec leurs épées et vous tirent leurs aiguilles pointues. Vous sombrez dans un profond sommeil baigné d'une lueur rouge.





Tout les vivants
Vous vous réveillez. Vos mains sont attachées par des chaines et vous avez un sacré mal de crâne. Vos blessures ont cependant quasi disparues. Sorcellerie ? Devant vous se tient un homme en blouse blanche. Vous ne le reconnaissez pas, et il nettoie une seringue. Vous êtes de nouveaux cobayes, on dirait. Votre vision est trouble pour le moment et de vos alentours, vous ne voyez rien. Vous n'arrivez pas à réfléchir correctement, un peu abrutis par de la drogue. Vous arrivez cependant à vous mettre à genoux et à maugréer, gémir des mots incompréhensibles. la communication entre vous est difficile. Est-ce que Rodolph va bien ? Personne ne le demande, car personne n'y arrive. Mais vous savez que vous êtes tous-là, les quatre d'entre vous. sauf le jeune criminel, qui a trépassé il y a... quelques heures ? Vous ne savez pas du tout combien de temps vous avez croupi ici. Il est peut-être temps de se dégourdir un peu les jambes.

Selrahc
La mort est une libération, peut-être ?
L'adolescent se réveille dans une lumière verte. Il se rends compte qu'il est dans un liquide vert ayant la texture et la particularité de l'eau. Il plisse les yeux. Aucune personnalité ne se manifeste, comme s'il n'en avait plus...
Il examine ses mains, puis au-delà. Une cuve. C'est une cuve.
Il a tellement envie de la briser, de sortir de cet endroit suffocant...

Que faites-vous ?

L'adolescent ouvre les paupières, lentement, comme si il était à demi paralysé. La lumière envahi la fente que son muscle oculaire laisse entrouverte. Mais c'est loin d'être un lumière naturel, car verte. Il inspire, inspire, expire... Dans ses narines, le liquide entre, sans problèmes, sans rejet, tout seul. L'oxygène, source de vie, cause de mort. Il tente de gigoter un peu, son gros orteil du pied droit répondant seul à l'appel.

*Se souvenir...*

Que c'est-il passé? Quel est son nom? Qu'est ce que ce corps?

*Liquide... Merde...*

Petit à petit les mouvements sont plus amples, les muscles endoloris se réveillent, comme sortis d'une très longue hibernation. Ses yeux restent cependant quasi fermés, la lumière, trop désagréable.

*Faim... Chier...*

Des pensées sans queue ni tête défile sous les yeux du garçon. Aucun sentiments, aucune émotion, une vrai machine, qui vient de naître. Pis que tout, le souvenir... La mémoire des derniers instants, tout cela commence à refaire surface. Mais, trop désorganisée, l'incompréhension reste totale.

*Rodolph...*

Ce mot, que dit-il, ce nom lui est familier, pourtant, rien ne va avec, aucune définition. RIEN, le blanc total, équation dont l'inconnue, le reste.

*Mes yeux*

Un soupçon de langage lui revient, ou plutôt lui vient. "Yeux", il les ouvre lentement, la pupille grise se dilate, puis se rétracte à cause de la lumière. L'adolescent se trouve dans une cuve, le liquide vert qu'elle contient semble lui procurer tout ce dont il a besoin.

*Un vide, quelque chose qui manque, rien, un peu, je sens, pas, deux choses...*

En effet deux choses lui manquait, deux choses qui assurait l'équilibre de son âme, de son corps, de son esprit, de lui même. Au fond si on y pense, c'est les gens normaux, qu'on traite de fou, juste parce qu'ils ne sont pas adapté à la vie humaine. Il se doute qu'il faisait partit de ceux là. Mais on lui retiré la chose, la double chose... Quelque chose manque. Le vide n'est pas comblé.

*La mort... n'est pas libératrice...*

Sa vie, à se moment là, s'est arrêté, mais seulement pour mieux repartir:

"La rue déserte ne lui augure rien de bon. Lusty, qui a sonné, frappé à la porte, tenté de l'ouvrir puis essayé de l'enfoncer, se retourne et fait une grimace mécontente.


Je rattrape Selrahc qui commence à partir, je le prends par sa veste et je le ramène vers le groupe :
"Donc tu restes là, ok ?"

Selrahc a le smartphone de Chopper entre les mains, elles mêmes qui bougent et gigotent et pianotent relativement vite.

Sandrupt s'approche de Chopper de manière a ce qu'elle ne montre aucune animosité envers lui. Elle lui présente ensuite ses blessures,

"Oh, Sel! Tu te souviens du nom du manga? On l'a lu ensemble je te rappelle!"

Je me mets à crier en rêvant :
"Il est l'heure de bouffer du poulet mais d'abord on égorge le poulet et après on lui enlève les plumes"

"Bon ben aparement il va falloir suivre le chemin flippant ..."

Je sors mon épée et je la fais tourner entre mes doigts tout en disant :
"Je m'en fous, moi je suis coincé et je me fais chier alors les intellos du groupe faites un plan pour nous sortir d'ici... Moi je suivrai"

"Bon. J'ai même plus la force de geuler. Selrhac je me remets à ton jugement."

*Contamination, contamination, mais d'où il la sort???*
*Certainnement de la où je pense, vu que son cerveau semble être descendu bien bas...*
*T'es degueulasse...*
*Peut importe, et l'autre, là, Lusty, il en a vraiment rien à foutre des autres...*
*C'est ton cas aussi...*
*Et puis Sandrupt, vraiment une charognarde celle là...*
*En plus, vu comme elle chiale, elle est vraiment pas apte à nous aider.*
*Bon, maintenant, il faut determiner une raison valable à notre déplacement insensé vers la mort subite et douloureuse...* "


*Selrahc, c'est mon nom. Avant la mort.*

D'un coup un accès de claustrophobie l'atteint, il bouge dans tout les sens, il veut se libérer de cette cuve, il veut respirer le grand air.


IL VEUT, SA VIE!


HRP: c'est un honneur d'avoir écrit le 600ème message du forum, bravo à tous^^.

Flou. Flou, flou, flou c'est tout flou... Une voix plus grave coupe cette pensée musicale qui remarque la seule certitude. Douleur. Qui aurait dû être mais qui n'est pas.
Analyse des symptomes : flou et fatigué : effet secondaire, narcotique, somnifère, concussion, calmant n'importe quoi; aucune douleur/ sentiment de blessure : calmant, anti-douleur, médicaments divers. Conclusion : je suis l'effet d'un anti-douleur très puissant. Oui, c'est ça avec cette effet seondaire qui me donne cette impression... disconnecté du corps. Prescription : repos obligatoire, je suis entre les mains d'un, d'un, euh... C'est un mot important.
"Médecin." Je le dire à voix haute sans même m'en rendre compte.
Comme pour confirmer, ma vision devient plus claire, et un homme en blouse blanche apparait.

Des souvenirs refont surface.
Une bataille, un homme, armé et furieux d'un coup en traître. Vise, la panique du combat. L'arme se retourne, un bruit impossible. Selrahc. Je n'avais jamais aimé son côté criminel mais c'est quand même un coup pour le moral. Une vie humaine qui disparait ne doit jamais être oublié. Et puis, ça augure bon pour mon espérance de vie.

Un autre souvenir se bat pour mon attention. Comme un film. Un homme cerné, blessé voire mourant mais qui se bat vaillament. Il tire dans tous les sens, ces tirs font mouche. Un autre à côté de lui, paniqué, frappe au hasard. La peur lui prête son énergie, et il frappe dans les côtes, fort, très fort. Trop fort. Le tireur s'écroule, son sang gicle puis s'arrête. Son coeur s'est arrêté.
Dégoutant et pitoyable. Je ne veux pas en savoir plus. Une petite voix rajoute le détail sadique : l'autre c'était toi.
Je m'enfuis devant la verité, je refuse de réflechir. J'entre dans un sommeil sans rêves.
La réalité attendra.

Dr. Chopper le Tordu

**Hommes cagoulés, tas d'aiguilles, Selrahc, vengeance, mort**

Je sors de mon sommeil et j'ouvre les yeux faiblement, je commence à regarder autour de moi pour savoir où je me trouve et qu'est ce que je fais là.

**Ou suis-je ? Je pige que dalle là, je revois le combat, les aiguilles qui me transpercent, puis mon épée tranche l'homme et le tue, ensuite du sang, beaucoup de sang, je n'arrivais plus à me relever. Ensuite la mort de Selrahc, malchance peut-être ? En tout cas je m'étais relevé et avait frappé un autre homme. Puis des hommes encore, je m'étais écroulé par terre, plus de force pour résister et ensuite plus rien. Pourquoi je ne suis pas mort ? Peut-être que c'est le paradis ici mais en tout cas c'est moche alors ce serait plutôt l'enfer, et puis c'est quoi cet homme devant moi ?**

J'essaye de me mettre sur les genoux, après quelques essais difficiles dus à la drogue et au fait que j'ai un peu de mal à faire marcher cerveau + muscles dès un réveil difficile je réussis.
J'arrive à murmurer des mots comme "mon épée, veut mon... épée" ou "foutre quoi... ici ?" et "Selrahc" quand sa mort me revient à l'esprit.

Au bout d'une dizaine de minutes je réussis à voir un peu moins flou et je reconnais Chopper qui dort encore, Lusty et Sandrupt avaient l'air réveillé mais dans le même état que moi.

**Cet homme en blouse blanche est toujours là, il se passe quoi ici ? Je devrais peut-être essayer de demander des informations, de toute façon je peux rien faire j'ai les mains enchaînés et pas d'épée à ma portée, enfin peut-être qu'il y a quelque chose à ma portée**

Etant donné que je vois toujours flou, j'essaye de balayer un peu le terrain avec mes pieds autour de moi pour trouver un objet qui pourrait m'être utile en cas de problèmes musclés.

Après cette inspection je pose trois questions à l'homme :

"On est où ? Pourquoi on est ici et pas mort ? Selrahc est vivant ?"

Sandrupt ouvrit les yeux, lentement. Tout était flou autour d'elle. La couleur blanche dominait ce nouveau monde. C'était donc ça la mort... Ses bras étaient coincés derrière elle. Elle essaya de les écarter. Une légère douleur au niveau des poignets lui fit comprendre qu'elle était attachée. Elle n'était donc pas morte... Ou était elle? Elle tourna la tête. Le mouvement, trop rapide, lui donna envie de vomir. Elle resta donc les yeux fermés durant quelques secondes. Quand elle les rouvrit, elle voyait déjà un peu mieux. Elle remarqua une blouse blanche juste devant elle. Elle tourna la tête, lentement cette fois. Elle remarqua la forme de ses compagnons à ses cotés. Ils étaient donc tous ensemble. Non. Il manquait quelqu'un. L'espace d'un instant, son cerveau se mit a fonctionner à toute vitesse. La personne manquante était Selrahc.

Elle revit ses derniers instants. Visant un ennemi, il avait retourné son arme au dernier instant, se tirant une balle en plein coeur. Il avait été pathétique jusque dans sa mort. Se repassant la scène en boucle, Sandrupt sentit une joie profonde sortir du fond de ses entrailles. Elle ouvrit la bouche a moitié et laissa échapper un rire presque inaudible. Mort. Selrahc était mort! Elle était enfin libérée de sa stupidité!

Après quelques secondes de cette demie folie, Sandrupt revint à la réalité. Il ne savaient pas ou ils étaient, depuis combien de temps ils étaient là, et qui étaient les hommes cagoulés. Ils avaient étés soignés, mais attachés. Il étaient sans doute dans un hôpital,une clinique, ou alors un laboratoire faisant des recherches plus ou moins illégales sur les êtres vivants. Sandrupt refermât les yeux, afin d'attendre que le flou s'en aille. Ils réfléchiraient mieux une fois la tête libéré de l'emprise du médicament ou de la drogue. Elle essaya donc de se reposer un maximum sans pour autant sombrer dans le sommeil, laissant échapper un petit rire a chaque fois qu'elle repensait a Selrahc.

*Mort!*

Un petit bilan PV qui est nécessaire :

Chopper : 30/30
Sandrupt : 22/31
Rodolph : 17/30
Selrahc : 10/30
Lusty : 16/25 (à qui je rappelle qu'il doit se dépêcher de post avant que je me fâche)

Rodolph
Rodolph est toujours un peu faible mais sa vision redevient un peu plus claire. Il balaye le sol de ses pieds mais ne trouve rien de particulier. Un endroit plat et propre. Toujours hagard à cause de la drogue, il grogne et change de position attendant la réponse de l'homme.

Il est petit et a des cheveux bruns secs mais bien lissés. Il est plutôt jeune et il regarde le groupe d'un air narquois.

"Oh, tuer les gens est contraire aux principes de Mr. Kirovsk. Vous garder bien au chaud pour expérimenter quelques petites choses sur vous est plus économique question matière première. D'ailleurs j'ai commencé par votre ami."

Il montre une cuve derrière lui, que Rodolph n'avait pas vu à cause du trouble de la vision. Il voit un corps flotter dans un liquide vert, immobile.

"Il est vivant. Quel bordel ce sera quand il va se réveiller... A mon avis, l'expérience ne sera pas un succès mais j'obtiendrais beaucoup de données quand je lui ferais faire des tests. Pour toi, le baraqué, je pense qu'une expérience similaire aux types 5 devrait donner un assez bon résultat. Pour le sale gamin et le pseudo docteur, je vous verrais bien en type 2. De la chair à pâtée. L'Amecronne, elle, peut bien servir de bouffe aux fous. Qu'est-ce que ça sert d'avoir des agents au C.I.P !"

Il ricane et griffonne quelque chose sur un petit bloc-notes.

Chopper
Le docteur regarde l'homme en blouse blanche, écrire des notes. Il voit alors Selrahc ouvrir les yeux et bouger frénétiquement. une lueur rouge qui fait mal aux yeux clignote au niveau de la cuve, mais aucun son ne se déclenche. Un bug? Quelle chance !
Le jeune en blouse n'a pas remarqué la lueur et continue d'écrire avec son stylo. Le docteur se sent déjà bien plus en forme qu'avant et tente déjà de se libérer de ses chaînes, sans succès.

Que faites-vous ?
Cherchez un moyen de vous sortir de cette embrouille, n'hésitez pas à faire appel aux jets de dés...

**Raaaahhh, pas d'armes, des chaines et aucune chance d'échapper à ces euh... expériences, je crois que c'est le mot qu'il a dit.
D'ailleurs pourquoi je suis de type 5 ? Ils auraient du rajouter un 0 derrière au minimum, je vaux bien plus que 5. Mais d'ailleurs, 5 c'est plus grand que 50 ? Normalement oui, mais avec ces scientifiques on sait jamais, ils sont tellement bizarres ces gens là, toujours à faire des trucs que je ne comprendrai jamais. D'ailleurs je vois pas trop à quoi ça sert, moi il me faut une épée et une mission pour survivre, pas besoin de seringues ou de labos ou des cobayes. De toute façon être scientifique ça me gaverait un peu, je tuerais tout les cobayes car je suis sur qu'ils me souleraient à se lamenter.**

J'arrête de réfléchir un moment et je rechange de position car j'ai mal aux fesses à force de rester assis, je regarde Chopper qui avait l'air d'avoir remarqué quelque chose et je me retourne vers la cuve.

**Ah oui c'est vrai, il avait dit que Selrahc est vivant, d'après ce que j'ai compris c'est le truc qui ressemble à un cadavre dans la liquide vert. Il a l'air vachement vivant vu comme ça.**

Je continue à regarder la cuve, je vois Selrahc qui cligne des yeux et la lumière rouge à côté.

**Ah bah si il est vivant en fait. Mais c'est bizarre que le scientifique ne l'ai pas vu, peut-être car il n'a pas encore regardé la lumière rouge. De toute façon j'en sais rien, faut juste que je me libère, que je défonce la tronche du mec, que je libère les autres et que je pète la cuve où se trouve Selrahc pour le faire sortir. Ensuite on fonce vers la sortie et c'est ok.**

Je commence à tirer sur mes chaînes et là une pensée traverse mon cerveau

**Mais... pour trouver la sortie, il faut un plan de l'endroit non ? Bon bah je pète pas la gueule au mec directement, je lui demande le plan d'abord.**

Je tire violemment sur mes chaînes pour m'en libérer par la force tout en étant le plus discret possible. Si je n'y arrive pas comme sa, je place mes pieds sur le mur et avec l'aide de mes jambes et de mes bras j'essaye de casser les chaînes par la force, encore une fois mais ce sera moins discret.

La vision de Sandrupt est devenue plus claire. Elle perçoit mieux les sons.Les effets de la drogue doivent être en train de se dissiper. Le médecin est en train de parler a Rodolph au sujet d'une chose assez importante. L'information, tellement inconcevable, mets du temps à arriver jusqu'au cerveau de l'Amecronne. Le médecin vient a peine de prouver qu'il est raciste qu'elle se rend compte que quelque chose cloche.

*"Déjà commencé par votre ami... Il est vivant..." Pourtant nous sommes tous la,et personne n'est supposé être mort à part l'autre c... non... Ce n'est pas possible... Il est mort, je l'ai vu de mes propres yeux. A moins que...*

Une lueur verte se dégage de derrière le médecin. C'est une grande cuve, avec un cadavre dedans. Un cadavre qui a ouvert les yeux. Un cadavre qui bouge. Un cadavre nommé Selrahc. Le coeur de l'Amecronne loupe un battement.

*Il... Est... Vivant...*

Encore une fois, l'information est difficile à assimiler. L'Amecronne regarde ce cadavre animé de vie. Du plus profond de son être, elle ressent de la haine. Une haine qui monte en elle. Mais en même temps, une vague de joie et d’euphorie se répand dans ses membres engourdies. Elle va pouvoir le tuer de ses propres mains...
Mais, peut être pas tout de suite. Une lumière rouge, indiquant sans doute un dysfonctionnement, clignote au niveau de la cuve. C'est peut être leur seule chance de survie. Il faut faire diversion pour permettre a Selrahc de sortir.

Sandrupt essaye de se libérer de ses chaines par l'agilité, et si elles sont trop serrées, par la force. Elle essaye aussi de repérer quelque chose pouvant ressembler à une arme.

"...pseudo-docteur..." L'insulte me ramène l'espace d'un instant à la réalité.
Je suis enchaîné. La réalité me secoue un bon coup et j'ouvre les yeux pour comprendre.
Là, la réalité me donne l’équivalent d’une électrothérapie faite par un médecin sans diplôme pour me sort de ma torpeur. Selrahc. Vivant.

Mon soulagement est de courte durée. Mon cerveau fait du cent à l'heure et manque de dérailler : trouver une solution à ce qui n'est plus un problème mais bien au-delà.

Je me rappelle d'un truc que m'a donné un ami il y a longtemps : les menottes (très) vieux jeu sont sensibles aux aimants mais c'est très risqué. Pile, et le dernier bit s'aligne comme vers le 1 et les menottes s'ouvrent. Face, et il s'aligne vers le 0 et là t'est foutu : coincé à jamais. Ce plan subtil a un problème : je n'ai pas d'aimant.

Je me résous donc à me libérer avec moins de panache.

« Dis, ça veut dire quoi le clignotant rouge derrière toi ? »

S’il se retourne, je lui donne un coup de pied entre les jambes et je l’attrape. Et je ne le lâche pas. Pas avant qu’il ne réponde à certaines questions… Combien de temps s’est écoulé depuis notre capture ? Sans parler d’une petite explication sur Selrahc.

S’il ne tombe pas pour le coup le plus vieux de l’univers, je lui pose les questions direct. Ben quoi ? Il nous capture, nous insulte gratuitement et nous réveille pour nous dire qu’ils va se débarrasser de nous en nous utilisant comme cobayes. Conclusion : c’est un gros méchant comme dans les films. C’est écrit quelque part que le méchant doit exposer son plan avant d’essayer de tuer les gentils d’une manière suffisamment cruelle et donc lente pour qu’ils puissent s’échapper. Je n’ai jamais aimé le cinéma mais ça aide à rendre certaines situations extrêmes plus simples à comprendre.
Signé : Dr. Chopper le Tordu

Y'a plus de CC que dans Red Blood...

Selrahc, qui se démène dans la cuve, la fends violemment le verre pourtant solide. La cuve ne s'est pas brisée mais de la fente sort le liquide vert. L'homme n'écoute pas Chopper et se retourne immédiatement et regarde l'adolescent se débattre, inactif.

Sandrupt

L'amecronne tente de sortir de ces chaînes qui lui entortillent les poignets sans succès. Elle tente également de forcer mais se blesse les poignets (-1PV).
Elle peste et regarde Rodolph tenter de forcer, lui aussi, sans succès.
Le scientifique se mets alors à se déplacer au fond de la salle, probablement pour appeler à l'aide ou calmer l'adolescent.
Celui-ci fends de nouveau la cuve avec une force étonnante qu'il n'est pas sensé avoir.
Le liquide vert coule aux pieds des enchaînés, tandis que l'homme farfouille sur une table et cherche probablement un ustensile qui le sortira de cet enfer.

Chopper
Le docteur essaye lui aussi de forcer sur les chaines et il tire et entends un craquement. Ses camarades en profitent aussi pour tirer et Sandrupt fait céder la chaîne au niveau de Chopper.
Le groupe est toujours enchaîné et seul le docteur peut bouger. Ses mouvements sont limités car la chaîne est toujours accrochée à l'autre bout du mur.
Le docteur donne un magistral coup de pied qui fait éclater la cuve et Selrahc s'effondre dans une vague de liquide vert, de débris et de tuyaux.

L'homme revient et réalise que son sujet s'est libéré et que les prisonniers ont arrachés à moitié la chaîne. La télécommande qu'il venait de prendre ne lui sert à rien et il recule, en ouvrant et en fermant frénétiquement la bouche.

Que faites-vous ?

Le hacker se plaquer contre la paroi de la cuve et donne un coup de pied qui fend la cuve du côté opposé. Puis il se calme un peu, il est fatigué, mais la lumière rouge lui tape sur les nerfs...

*Connasse!!!!*

Il se débat de plus en plus violemment, puis arrête, sentant que sa respiration est de plus en plus difficile. Mais les ombres familières se mettent en marche, et l'une frappe d'une force inouïe la cuve qui explose en débris de verre. Selrahc s'écroule au sol roulant sur son ventre. Avec difficulté, il se relève, encore un peu faible de son séjour dans la flotte.

*Ah, mes doigts et doigts de pieds sont tout fripés...*

Encore heureux, il tourne le dos à ses compagnons, et il se rend bien compte qu'il est nu, situation délicate... Mais il a des affaires plus importantes à régler, et un scientifique à tuer. Sans plus se soucier des dégâts oculaires que peut causer la vue de son misérable et pitoyable corps maigrichon, Selrahc tente de se jeter sur le scientifique "machiavélique", de le plaquer au sol, et de l'étrangler jusqu'à que mort s'en suive ou de lui enfoncer un objet tranchant, à portée (du verre par exemple, ou un scalpel) de main, dans la gorge, plusieurs fois s'il le faut.

Sandrupt vois Selrahc se débattre de plus en plus, fendre la cuve, la briser. Pendant ce temps, elle même a réussi a libérer un peu les mouvements du docteur. Maintenant, c'est son tour. Les effets de la drogue ont presque disparu. Sa vision n'est plus brouillée, et elle est consciente de ce qu'elle fait.

Pendant que le nudiste s'acharne sur le scientifique, Sandrupt essaye de ramasser un maximum de morceaux de verre proches. Avec les morceaux de verre, elle essaye de les envoyer sur le scientifique.

Elle va enfin pouvoir se venger sur cette vieille lopette raciste de scientifique...

**AAAAAAAAAAAAAAHHH !!! Ses chaines m'énervent, pète-toi connasse, je veux péter la gueule à ce scientifique moi aussi**

Je sens que la colère monte en moi car je vois que mes compagnons sont presque libérés alors que moi j'ai même pas réussis à faire bouger la chaîne.

Je lance un cri de guerre et je tire sur les chaînes comme un malade jusqu'à qu'elles pètent et dès qu'elles sont pétés je saute sur la scientifique et je l'immobilise.

Selrahc se relève et saute sur le scientifique. Malheureusement, celui-ci se débats et envoie le gamin bouler dans les morceaux de verre (-1PV).
Le scientifique, se relève et, ignorant les bouts de verre lancés par Sandrupt, se met à courir en tombant plusieurs fois par terre en direction de la sortie.

Les tentatives de Rodolph et du docteur pour briser la chaîne qui est déjà endommagée se révèlent vaines...

Le jeune scientifique a déjà parcouru la moitié de la salle et pendant ce temps, tout le monde s'acharne sur les chaînes. Elles couinent un peu, c'est bon signe, mais le temps manque... Déjà, vous commencez à être épuisés pour avoir sollicité autant vos forces, mais l'instinct de survie vous fait continuer.

Le scientifique est sorti et crie à tue-tête : "AU SECOURS ! Les sujets se révoltent !"
Vous tirez de plus en plus fort sur la chaîne qui finit par céder. Vous pouvez vous déplacer mais vous êtes tous enchaînés ensemble et bouger les mains est impossible. Vous devez vous déplacer à la queue leu leu...

Selrahc est le seul totalement libre de ses mouvements.
Au dehors de la salle, vous entendez les cris du scientifique, et d'un seul coup ils s'arrêtent. Un hurlement se fait entendre puis, plus rien.
Vous regardez l'entrée de la salle d'expériences.

Un homme à la peau brune, décharné et à moitié nu s'avance maladroitement, répandant de la bave à la manière d'un gros chien. Il regarde, étonné, le petit groupe de son regard vitreux et hagard.

Que faites-vous ?

Selrahc est libre de sa cuve, nous sommes presque libres de nos chaînes donc on se libère de cette prison et on arrête d'enrichir le croque-mort.
Je dévisage le nouveau. Un compagnon de malheur? Probable vu la salive qui pend de sa bouche. Ca me rappelle un patient qui avait un des contractions involontaires de la glande salivale et qui- Secret médical. Bref. 'Hem hem'. Revenons à nos moutons.
J'ai dans l'idée que c'est lui qui nous a débarassé de mes collegues corrompus. Ca a beau être la honte du métier, c'est pas une excuse de les déporter à la fosse commune. Tentons d'être diplomatique.
"Bien le bonjour. Pourriez-vous nous aider à enlever ces chaînes et nous indiquer la sortie la plus proche?" Pour éviter de trop lui mettre la pression et de voir sa réaction, je change un peu le sujet.
"Moi c'est Dr. Chopper, lui c'est Selrahc. Hého! Selrahc, tu pourrais penser à ta pudeur après et mettre du sien. On t'a aidé à t'en sortir, alors tu es prié de faire un effort avec ses chaînes!" Donner une première impression calme et autoritaire pour améliorer la confiance surtout s'il est sous le choc ou s'il a peur. La physcologie ça compense un peu le manque de charisme.
"Quelqu'un aurait vu mon portable? On pourra appeller un taxi ou de l'aide et je suppose que les brutes veulent retrouver leurs joujoux de brutes..."

Signé : Dr. Chopper le Tordu qui mérite sa couronne

Je me mets à regarder l'homme devant moi qui bave tout en essayant de me mettre en position de combat malgré le fait que je n'ai pas d'épée et que je puisse pas bouger les mains

**Le vaccin contre la rage, ça a pas été inventé il y a longtemps ? Enfin si peut-être mais en tout cas lui, il a pas été vacciné, il bave plus qu'un euh... j'en sais rien. En plus, on dirait qu'il a un peu de mal pour marcher ou en tout cas il marche bizarrement, c'est l'heure de la béquille**

Je dis à Chopper :
"Il a pas l'air très sain le gars devant nous, je pense qu'on devrait arrêter de lui poser des questions et qu'il vaut mieux lui défoncer la gueule ou l'immobiliser en tout cas. Selrahc, tu m'aides ?

Sans attendre la réponse, je m'approche de l'homme en tirant mes compagnons enchaînés à moi et je fous un gros coup de pied dans le ventre de la sorte d'être humain pour qu'il tombe par terre

**Bon c'est pas une béquille mais ça devrait marcher**

Selrahc atterri sur le scientifique, mais celui-ci l'envoi voir ailleurs s'il y est. L'adolescent se retrouve projeté violemment dans les débris de verre de sa cuve. Il gémit sentant un morceau assez gros se planter dans son épaule droite. Il se relève tant bien que mal, retirant, non sans un certain effort mental pour palier la douleur, le débris. Le sang, son sang est dispersé un peu partout, coule sur son corps nu.

*Des habits... pour plus tard...*

Oui, des habits, mais seulement après qu'ils aient tué cette chose. Ce n'est plus humain, c'est probablement ce qu'il serait devenu s'il ne c'était pas échappé de la cuve.

"Oui, je vais t'aider... tu veux que je fasses quoi d'autre?"

Selrahc jette le bout de verre à terre, puis se rapproche de Rodolphe et des chaînes, il tente de synchroniser les mouvements de ses "amis" pour encercler la chose avec la chaîne et l'immobiliser, il demande à ses "amis" de faire de même.

Selrahc saute sur le scientifique, et se fait lamentablement renvoyer la d'ou il venait.
Sandrupt regarde le scientifique fuir de la salle, tombant a plusieurs reprises dans les bouts de verre, sans se soucier des bouts de verres pleuvant autour de lui, pourtant surpuissants.
Cette scène aurait put être hilarante, si la situation n'était pas aussi grave. Le scientifique pourrait appeler les gardes à n'importe quel moment. En effet, le scientifique se met a crier au secours, puis plus rien... Un hurlement... La scène est beaucoup moins hilarante tout à coup...
Un homme entre dans la salle... C'est le type de personne qui a une voix gutturale... Quand il sait parler...

*J'ai pas envie de me frotter à lui....*

Pour sans doute la seule fois de sa vie, Sandrupt trouve l'idée du gamin pas mauvaise. Il faut essayer de l'encercler avec nos chaines. Le problème, c'est que si le fou se débat, on risque de prendre des dégâts.
Sandrupt fait par au groupe d'une autre idée: essayer d'étrangler le fou avec la chaîne, en faisant un tour complet avec la chaîne autour de son cou, puis en tirant.

*Ensuite, faudra enlever ces putains de chaînes...*