Quand la folie rôde... [Partie II]

*Une fois de plus, un plutôt bon bilan...*

Sandrupt recharge sa mitraillette, et cherche d'autres munitions du coin de l'œil. Elle regarde ensuite les fous, essayant de deviner si ils sont susceptibles de détenir des objets de valeur. Elle ne les dépouillera que si elle est a peu près sure de trouver quelque chose.

Elle s'approche ensuite de Kirovsk sans montrer aucune animosité envers qui que ce soit. Elle lui fait ensuite un sourire sadique bien à elle, elle lui enfonce son pied dans les parties génitales. Elle approche ensuite son visage de l'oreille du scientifique, et, lui attrapant les cheveux, lui chuchote:

"Souffre mon petit... Ressent cette douleur... Maintenant tu vas tout nous dire bien gentiment, ou tu ne pourras plus jamais te reproduire."

L'Amecronne fait un petit mouvement avec son arme vers les parties génitales du pauvre scientifique. Elle se retourne ensuite vers ses compagnons.

"Veuillez m'excuser j'avais un petit compte à régler... Mais maintenant, c'est fait, et il devrait répondre à toutes les questions. Chopper tu veux bien voir si tu peux faire quelque chose pour mes plaies? Je ne me suis pas fait grand chose, mais autant utiliser ce que tu as. Merci. Ah et puis rends moi mon Desert, je pense pas qu'on en aura encore besoin. Merci encore."

Une fois ses petites affaires réglées, Sandrupt jette un œil vers le couloir, afin de s'assurer qu'aucun autre fou arrive. Elle parle de ses peurs au sujet de Selrahc au Dr.Chopper, lui expliquant que cette perte de contrôle de son propre corps pourrait signifier la fin du groupe, sans toutefois énoncer qu'il faudrait le supprimer. Elle remarque aussi que Selrahc s'est d'abord attaqué au ennemis, mais est-ce seulement un coup de chance?
Ayant fait part de cela au docteur, et lui montrant bien qu'elle ne veut prendre aucune décision à ce sujet, elle va s'assoir quelque part ou elle peut surveiller l'entrée du couloir et le scientifique en même temps.

Assise contre son mur, Sandrupt regarde distraitement autour de la salle, cherchant une fois de plus pour un objet précieux.

*Ils vont finir par me prendre pour une pauvre femme sans argent ou biens.... Ce que je suis d'ailleurs. *

Après ce court instant de réflexion, Sandrupt reprend sa recherche de plus belle.

Je commence à soigner Rodolphe aussi bien que je peux sans toutefois utiliser la trousse de secours.
J'ai à peu près terminé lorsque je me rends compte que Sandrupt a frappé Kirovsk et que Selrahc est toujours sur les ordis. Je ne comprends pas exactement ce qu'il fait mais on dirait qu'il efface quelque chose.
Je geule sur Selrahc juste pour la forme, pour "aggravation des plaies", "non respect de l'ordonnance d'un médecin" et "kestufou?! Allonge-toi pour que je puisse te soigner!!!". Je m'inquiète un peu pour lui, il est en un sale état.
Pendant que je le soigne avec un peu d'équipement et la trousse de secours, j'écoute ce que dit Sandrupt. C'est vrai ce qu'elle dit. On ne prend aucune décision à sa place, c'est à lui de voir s'il veut être ou ne pas être.
Sandrupt part, et s’assoit. Elle est éloignée donc je crie un peu pour me faire entendre, mais aussi pour me faire entendre par Kirovsk.
"Et je t’interdit de faire du mal au gens qui ont abandonnés, c'est clair?"
Je me tourne vers Kirovsk.
"Restez assis et restez calme, je vous fait quelque chose pour la douleur une fois que je me suis occupé de Selrahc. Son état est assez grave."

Si on a le temps, on fera une pause pour manger.

Signé: Dr. Chopper le Tordu

Sandrupt
L'Amecronne écrase les parties génitales du Savant qui crie de douleur. Il se plie en deux sur le sol tandis que Chopper le soigne d'un oeil noir. L'Amecronne ne trouve rien d'intéressant dans la salle et se laisse soigner par le docteur après son premier patient.

Chopper
Le docteur trouve du matériel dans la salle qui lui permets de soigner ses coéquipiers : de plus, Kirovsk avait les poches remplies de revitalisants en tout genre. Le docteur les administre et constate que l'état général du groupe est tout de même bien meilleur. Il s'apprête à poser des questions, quand il entend le bruit. Le docteur avait toujours le desert faucon, et ne l'avait pas rendu à l'Amecronne.

Selrahc
Le pauvre hacker ne trouve pas de périphérique de stockage et ces ordis ne lui laissent que peu de liberté, il n'a accès qu'aux informations des tests réalisés dans cette salle. Il survole vite fait la liste des informations et passe sur un nom qui lui fait cligner de l'oeil, mais il est déjà en bas de la page. Il s'apprête à faire remonter la souris, quand soudain...

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Kirovsk s'essuyait la bouche, Rodolph ruminait dans son coin, Chopper soufflait un peu de tout ces soins administrés et Sandrupt épiait la salle d'un oeil de faucon. Tous entendirent un rugissement inhumain, empli d'une rage folle. Kirovsk devint pâle, et il se releva.

"Non, je ne veu-"

La vitre se brisa d'un seul coup, et une main énorme s'empara du scientifique. Un moment qui parut très long passa, et le professeur traversa la vitre dans un bruit de verre brisé. Selrahc sut alors ce qui se trouvait dans la salle de test...

Rodolph et Sandrupt, sans réfléchir, traversèrent le trou béant laissé par le monstre. Chopper, hésitant, le suivit en faisant attention de ne pas se blesser avec les bouts de verre.
Selrahc récupéra l'arme de Kirovsk avec les balles qu'il avait laissé, rechargea le pistolet et se jeta lui aussi dans la salle de test. Il devait le voir de ses propres yeux.

La figure, à moitié nue et avec la peau brûlée par la folie, s'avançait vers le professeur. L'homme tomba en arrière et recula, suant de grosses gouttes qui venaient mouiller sa blouse autrefois blanche. Le monstre rugit et d'un uppercut dévastateur, fit s'envoler le scientifique qui traversa la salle et vint s'éclater contre le mur. Le monstre resta immobile pendant quelques secondes, appréciant la traînée de sang que fit le corps du feu-psychiatre en glissant sur le mur et se retourna pour faire face au groupe.

"Kraaaaaaaams........" rugit la bête dans un cri plaintif et à la fois féroce

Selrahc le savait avant, mais à présent tout le monde le reconnaissait :

Le Grand Manitou bavait, et véhiculant la folie, s'avança vers eux d'un pas lent et lourd mais inquiétant.

Que faites vous ?

Sandrupt : 26/31 PV
Selrahc : 16/28 PV
Rodolph : 20/35 PV
Chopper : 25/30 PV

L'adolescent ne trouve rien, et se demande si Kirovsk utilisait autre chose que du papier pour sauvegarder ses résultats, certes cela à moins de chance de se faire pirater qu'un système informatique, mais c'est bien moins résistant au temps, et il faut avoir un sens de l'organisation hors norme. Il fait alors défiler les résultats assez rapidement, analysant seulement les noms des sujets de test, certainement à la recherche d'un quelconque indice. Le temps d'un battement de cils, le nom est passé. L'esprit figé, le hacker ne peut plus se concentrer de nouveau comme il le faut et se retrouve en bas de la liste avant d'avoir eût le temps de dire ouf. A l'instant où il commence à scroller vers le haut pour tenter de retrouver ce nom choquant, il lui apparaît, mais sous forme de rugissements.

*Comment a-t-il pu survivre?*

Selrahc tourne la tête vers la verrière, Kirovsk pousse un cri de fillette, notez que cela colle au personnage, qui glace le sang de l'informaticien : Le Grand Manitou est vivant. Mais pour fêter son retour, il tue son maître, qui certainement à cause de ses blessures n'est plus en mesure de le contrôler. Selrahc n'a plus rien à faire sur un ordinateur, les résultats des tests sont certainement pas assez précis, comme d'habitude... Pour entrer dans l'action, il plonge vers le pistolet à aiguilles de Kirovsk, arme notable, car les aiguille peuvent transporter du poison.

*Celles-ci semblent saines, mauvaise nouvelle pour l'instant.*

Il recharge rapidement, en vérifiant qu'il n'y est pas de poison, de substance basiques ou toxiques dans les parage, il pourrait rendre ainsi les aiguilles plus efficaces... Mais le temps presse, et l'adolescent sent que s'ils ne se mettent pas en surnombre, il risque d'y avoir des morts...

"Je préfère te prévenir d'avance doc, on ne peut pas raisonner un fou, j'ai déjà donné (clin d'oeil appuyé à ses multiples personnalités)."

Selrahc ouvre le feu avec le pistolet à aiguilles en visant les centres nerveux... la tête...

Et un mort de plus, cette fois, ma face opposé. En suivant la logique, je serais le prochain à mourir.
Non. Ne pas penser comme ça. Réfléchir, soigner, et éviter que mes compagnons ne meurent.
Rodomphe le courageux, Selrahc qu'il faut protéger de lui même et Sandrupt qui devient de plus en plus sympathique.
Il faut toujours qu'ils réagissent de la façon la plus primaire. Il n'y a plus de preuves et Kirovsk est mort.
Nous avons perdu. Nous avons remportés les premières manches mais perdus la partie. Game over comme dirait Selrahc. Il faut s'y résoudre.
Je me concentre sur les fragments de verre et je ne vois pas le hacker préparer son tir.
Je reprends mon air autoritaire qui respire une confiance que je n'ai pas:

"Barrez-vous! On n'a pas l'antidote mais on peut toujours essayer de s'en sortir vivant, nous!
Je retiens le Grand Manitou. Vous occupez pas de moi, je suis le plus rapide, je n'aurais aucun mal à vous rattraper, bande de limaces." Genre, c'est pas du suicide.

Je tente d'être diplomatique, ou, au moins gagner quelques secondes.
Selrahc nous a prouvé qu'une partie de la personnalité anterieure demeure dans la folie. Le fait que la montagne devant moi hurle pour Krams est une confirmation. Je tente l'approche généralement utilisé pour les obsessions impulsives. Demander plus de détails sur la chose qui ne peut le quitter puisque, de toute façon, il ne peut parler d'autre chose.

"Qui est Krams?" Je le regarde droit dans les yeux, la partie qui semble la plus humaine.

Signé: Dr. Chopper le Tordu

Je commence à plonger dans mes pensées quand je vois la main qui prend Krams et qui le fait disparaître de ma vue. Je prends mon épée et me retourne promptement vers le bruit que j'entends. Je vois un trou et je le traverse. Je distingue une grande forme et là je lève la tête, je vois le Grand Manitou qui se dresse devant moi, toujours aussi grand que la dernière fois et avec un air encore plus dangereux. Cette fois pas d'espace pour nous sauver, va falloir se battre.

**Il est revenu à la vie, putain il est grand, trop grand. En plus il a la rage et il crie Krams, mais pourquoi il est mort. On serait pas autant de la merde.**

J'entends le doc parler, je me place devant lui et je dis :
"Désolé mon petit, je vais pas suivre ton plan, encore une fois. Faut qu'on se batte ensemble, et qu'on bute ce gros tas vite fait, bien fait. Je vais retenir son attention le plus longtemps possible, trouvez un plan, tirez-lui dessus, faites ce que vous voulez mais moi en tout cas je fonce."

Je me place devant le Grand Manitou et je me mets en position de combat, j'attends qu'il commence à me frapper et j'esquive sa première attaque puis riposte tout en essayant de viser les parties qui semblent sensibles. Je n'attaque vraiment que si il commence à me frapper ou à frapper mes compagnons (je dis ça car je veux pas engager le combat si quelqu'un réussit à le calmer).

*Muhahaha il s'en est prit plein le gueule ce scientifique de pacotille.*

Plutôt contente de son exploit, Sandrupt s'éloigne et, après avoir remercié très sincèrement le Dr.Chopper pour ses doigts redonnant vie, elle s'étonne de n'avoir rien trouvé.

*Bon, tant pis, je fouillerais cette saleté de Kirovsk une fois l'interrogatoire fini...*

Le hacker est encore sur les ordinateurs, recherchant quelques informations que seul son cerveau tordu peut comprendre. Sandrupt remarque un léger mouvement de surprise sur le visage de Selrahc. Elle ouvre la bouche pour demander ce qui se passe, quand un cri inhumain se fait entendre. Tournant la tête vers le scientifique, Sandrupt eu juste le temps de le voir prononcer quelques paroles avant que la vitre derrière lui ne se brise, et qu'il disparaissent derrière cette vitre. L'Amecronne s'était relevée et avait empoigné son arme. Elle avait bondi a travers le trou créé par le monstre, et avait levé son arme, prête à tirer. C'est enfin qu'elle remarqua a qui elle faisait face. La plus belle pièce de la collection de Kirovsk: Le Grand Manitou...
Reculant d'un pas, toujours l'arme levée, Sandrupt fit marcher son cerveau a toute vitesse.

*Lui? En vie? Apres ce qu'il lui est arrivé?* Sandrupt recula d'un pas de plus. *Ouch. Ça va faire mal. Mais on ne peut pas abandonner ici! Aller!*

Ravançant d'un pas, Sandrupt entendit la proposition du docteur.

"Sottises! On va pas te laisser la! On va baisser nos armes pour lui montrer qu'on ne lui veut pas de mal, mais on se tient prêt a le dégommer dès qu'il nous attaque! Pendant ce temps, tu essayes de le raisonner, mais je ne te laisserais pas tout seul!"

Sandrupt se place un peu en recul, sur un des côtés de la pièce. Elle tient son arme pointée vers le bas, prête à tirer au moindre geste suspect.

Elle remarque enfin le corps du Scientifique, étalé au pied d'un mur. Un éclair de sadisme traverse ses yeux, avant qu'elle ne se reconcentre sur la tache en cours.

*J'espère que ça va marcher... Sinon, je ne donne pas cher de notre peau.*

Sandrupt tente aussi de repérer une deuxième sortie, dans le cas ou la fuite serait obligatoire.

Le Grand Manitou s'élance sur le docteur mais s'arrête brutalement lorsque Chopper pose sa question. Les sourcils du fou se froncent et il grogne. Il semble reculer devant une question pareille et articule des mots sans suite logique :

"Malian Krams... Kraaams... mort... puis le vide..."

La folie qui l'animait semble s'apaiser et il regarde dans le vide. Il est perdu et abattu. Krams est mort et ceci semble l'affecter au plus haut point. Rodolph baisse son arme et Sandrupt aussi. Chopper a réussi à calmer ce tas de muscle. Une seule sortie : le trou dans la vitre, qui permettrait d'emprunter le couloir d'où sont sortis les fous de Kirovsk.

Le Grand Manitou lève la tête et s'avance vers le docteur quand Selrahc tire.

Grand Manitou
L'aiguille lui érafle l'épaule. Il regarde sa blessure et tourne la tête vers le docteur. Son rugissement se fait entendre à travers toute la salle de test. Il frappe le docteur qui tombe à terre violemment. La force physique du Grand Manitou semble inférieure à ce qu'il était avant, mais le spécimen peut quand même arracher des têtes à mains nues. (-5PV)

Chopper
A terre, le docteur rampe en arrière tout en tirant avec l'arme de Sandrupt. La balle touche de nouveau le monstre qui ne bouge pas et qui continue d'avancer en direction du reste du groupe.

Rodolph
Profitant de l'ouverture crée par les tirs de Selrahc et de Chopper, il attaque le monstre par le côté dans un coup réussi. D'un simple mouvement de la main, le Grand Manitou écarte la lame et frappe de plein fouet Rodolph, qui a quand même réussi à esquiver à moitié le coup de poing (-4PV).

Sandrupt
L'Amecronne tire avec sa mitraillette. Une rasade d'acier devrait arrêter le monstre dans son avancée terrifiante, mais bien que les balles le touchent de plein fouet, l'ex garde du corps ne semble pas être affecté par la douleur...

Selrahc
Le hacker a reculé vers la vitre au cas où il ait besoin de s'enfuir. Il sent les bouts de verre lui picoter le dos tandis qu'il tire une nouvelle aiguille qui va se loger dans le sol, non loin des pieds de Sandrupt.

Que faites-vous ?
Rodolph et Chopper sont à terre et le Grand Manitou se dirige vers Selrahc et Sandrupt. Il est seulement à cinq mètres environ. Vous lui avez infligé une vingtaine de points de dégâts.

Je vois Chopper qui réussit à le calmer et je commence à me détendre tout en regardant mes compagnons, j'ai juste le temps de voir l'aiguille qui part et qui érafle l'épaule du Grand Manitou. Je me mets tout de suite en position de combat et je frappe le Grand Manitou.

**Il est grand, putain comment on va le buter, et merde esquive ! Vite!**

Je réussi à faire une esquive et seulement une partie du poing du Grand Manitou me touche. Je m'écrase violemment par terre tout en gardant mon épée dans ma main.

**Aouch !! Il fait mal le salaud et j'ai l'impression de lui avoir rien fait, même après l'avoir frappé avec mon épée et pas le côté plat en plus. Faut que je réessaye tant qu'il ne me regarde pas. Il a l'air de foncer sur Selrahc, putain faut que je l'intercepte, sinon il va le buter.**

Je cours pour essayer de me mettre entre le Grand Manitou et Selrahc puis je le frappe tout en restant prêt à esquiver la prochaine attaque de ce mastodonte. Si je vois que je n'arrive pas à aller assez vite pour me mettre devant, je le frappe par derrière (comme une pute^^)

Selrahc, une fois passé au travers du trou, vise le Grand Manitou. Tout le monde baisse ses armes, sauf l'adolescent. Il se concentre, le dilemme...

*... Je sais pas quoi faire...*

Un long silence s'impose, la mort est de retour, la mort de l'âme... Est-ce que ces tourments cesseront un jour? L'antidote a été réduit en miettes et poussières, certainement le seul produit qui pouvait les sauvé. Le seul...

*Seul...*

Encore et toujours seul. A jamais, pour toujours. Enfin. On peut y mettre terme avec un tant soit peu de courage et de détermination, chose dont le hacker ne dispose pas sous cette forme. Le manque de réflexion possible en l'absence de ses jumeaux le fait frémir. Sera-t-il éternellement froid et sans lueur de vie dans le fond de l'oeil?

*... Je sais pas quoi faire...*

Revenu au point de départ, pas d'avancement, rien.

Chopper décide le tout pour le tout, et invite le mastodonte à réfléchir, ce qui bizarrement, marche.

*Qui est Krams? Quelqu'un...*

Soudain, Selrahc aperçoit quelque chose dans le regard du Grand Manitou, comme, une question existentielle : "Je dois tuer Krams, mais qui c'est? Pourquoi lui?" La faille du procédé de Kirovsk, donnez leur la compréhension oral, et il développent une moralité. Slerahc compatit, oh il sait que le mastodonte ne se laissera pas faire, mais il peut l'aider à faire le pas vers la rédemption.

*La délivrance des souffrances? Peut être me tueras tu, et mes "amis" t’abattront, il y a pire comme fin.*

Une réponse à la pire des fins fait lentement son chemin vers l'esprit un peu tordu de l'adolescent.

*La vie éternelle dans ces conditions? La pire fin, serait sans fin...*

Le futur le dira. Selrahc appuie sur la détente, l'aiguille traçant vers l'épaule du fou géant, l'égratignant très légèrement. Tout va très vite de ce point là du temps, Rodolph voit une baffe le frôler et vole d'un bout à l'autre de la pièce, ou presque. le Docteur se fait écraser d'un coup, sans pitié. Selrahc et Sandrupt tiennent une ligne de front en tirant sans répit, mais cela n'affecte pas le géant, qui ne frémit pas à la moindre balle, même les coups dans la tête ne sont que des pichenettes d'insectes. Le hacker regarde droit dans les yeux du Grand Manitou, lançant un défi à celui-ci. Selrahc tire tout ce qu'il a en direction du mastodonte...

*C'est une affaire personnelle entre toi et moi, et tout les malades créé par Kirovsk et compagnie! Viens, viens!*

Aïe... Mal à la tête. Pourquoi ça ressemble à un manga pourri là? Je suis à terre, la situation est sans espoir, et je ne peux rien faire.
"Ne le tuez pas..." Ma supplice est inaudible, sans conviction. Même moi je lui ai tiré dessus pour sauver ma peau...
Je me résous. Je prépare mon énergie, la concentrant dans ma main et je regarde à travers le viseur du Falcon. Je déverse dans la petite sphère lumineuse mes regrets et mes incertitudes ce qui semble accélérer sa formation un peu.
Si je vois un de mes compagnons en danger, je stoppe le Grand Manitou. Aux grands maux, les grands remèdes.
Le pauvre, probablement, il essaye de se raisonner lui même sans y arriver. Si ça se trouve, la folie n'est que temporaire et toutes ces personnes que nous avons tués auraient pu être sauvés, pouvoir vivre...

Signé : Dr. Chopper le Tordu

Rassurée par la réaction positive du Manitou à l'initiative de Dr.Chopper, Sandrupt commence à baisser son arme. Ses muscles, au départ complètement crispés, se détendent un peu. Une lueur d'espoir s'affiche dans son regard. La partie semble presque gagnée. C'est à ce moment qu'un bruit éclate. Sandrupt voit l'aiguille passer devant ses yeux au ralenti, pour venir égratigner l'épaule de la création de Kirovsk. Le cerveau de l'Amecronne a un petit raté.

*Qui...*

Du coin de l'oeil, Sandrupt voit Selrahc, son pistolet à aiguille levé.

*Il veut vraiment mourir lui...*

Sandrupt reprend rapidement le contrôle de ses pensées, et mitraille le Grand Manitou, après avoir vu deux de ses coéquipiers envoyés contre un mur comme de vulgaires insectes. Le Grand Manitou ne bouge pas, malgré la rafale de balles qui lui a été envoyée, et aucun signe de douleur ne s'affiche sur son visage, malgré les multiples coups qu'il a reçu. Elle crie ensuite en direction des membres de son groupe:

"Repliez vous le plus rapidement possible! Il faut l'avoir a distance, ou au moins détourner son attention avant de l'attaquer au corps à corps! Selrahc, je m'occuperais de toi plus tard!"

Le Grand Manitou n'étais maintenant plus qu'a quelques mètres de Sandrupt.

*Putain mais il va mourir ce fou?!*

Tentant le tout pour le tout, Sandrupt essaye une approche psychologique, un poil plus violente que celle du docteur:

"Krams est mort par ta faute! Tu n'as pas su le protéger! C'est ton honneur qui est en jeu! Disparaît de la surface de ce monde!"

Au cas ou ça ne marcherais pas, l'Amecronne s'éloigne à reculons de ce monstre, et tente de le toucher une fois de plus.

Un méli-mélo s'ensuit. Tout le monde attaque, tire et frappe. Vous êtes à terre et malgré les blessures infligées au Grand Manitou, celui-ci semble toujours bouger. Ses muscles se sont contractés à mesure que el temps passait et il a augmenté sa force de frappe. La créature se dirige à présent vers le docteur, à terre.

Rodolph
Agenouillé, il reprends sa respiration avec panique. Le coup qu'il vient d'encaisser à l'instant par un Grand Manitou furieux d'avoir raté Selrahc l'a mis hors d'état de nuire pendant un court instant. Il se relève, animé par une énergie nouvelle et saute sur le Grand Manitou. Il le sent, ce coup sera le dernier.

La pointe de son épée se plante à travers le dos du monstre. Il l'a enfoncé de plusieurs centimètres. C'en est fini du Grand Manitou. Rodolph tombe à terre, exténué et il ne comprends pas pourquoi le regard de Chopper est si terrifié et fuyant.

Chopper
d'un saut majestueux, Rodolph a planté son arme dans le dos du Grand Manitou. Le docteur était aux premières loges, d'ailleurs il a reçu du jus de tomate sur son pantalon. Mais le monstre semble s'arrêter d'un seul coup. Ses yeux se rétrécissent et ses muscles gonflent d'un seul coup. D'un geste brusque, il s'arrache l'épée du dos et l'envoie voler plusieurs dizaines de mètres plus loin.
Son poing part en direction de Rodolph et...
Il heurte avec violence le sol de la salle de test. Le Grand Manitou semble cette fois-ci avoir très mal. Il retire sa main et crie juste à la face de Rodolph, avant de recevoir une balle de la part du docteur dans le dos. Le monstre, bien qu'il semble ressentir de nouveau la douleur, a l'air bien plus dangereux et énervé.

Sandrupt
L'Amecronne vide son chargeur, profitant de l'occasion. Elle a optimisé son tir et le Grand Manitou ressent les effets de toutes les balles qui déchirent sa chair, cette fois-ci... Le monstre rugit et se désespère de frapper un morceau de viande.

Selrahc
Le hacker tire une aiguille qui se plante dans le sol. Il faut finir le Grand Manitou car sa fin est proche. Il le sent, car il n'est pas le seul fou ici.

Grand Manitou
La rage emplit les membres du monstre. Il se tourne vers Chopper et lui assène un uppercut violent. A l'instar de Kirovsk, le docteur heurte le mur dans un choc sourd et s'effondre à côté de son "collègue" scientifique. Avant de ne voire qu'un voile noir, il se demande combien de côtes le Grand Manitou lui a réduit en sable en el frappant dans le poitrail.

Rodolph
Se jetant à mains nues sur le monstre, il est repoussé très vite par celui-ci. Il roule à terre et se relève instantanément.

Sandrupt
L'adrénaline l'a poussée : contrairement à ses habitudes, elle se jette dans la mêlée (il faut dire qu'elle n'a plus de balles). Mais elle aussi n'arrive pas à toucher le Grand Manitou qui semble ricaner de sa victoire.

Selrahc
Le hacker tire sa dernière balle tout en imitant ses camarades. Il touche le Grand Manitou mais ne perds pas son temps à regarder s'il est mort et court lui aussi frapper le monstre de ses poings.

Grand Manitou
Il veut tous les tuer ! L'ancien Soldat assène un nouvel uppercut (moins spectaculaire) à Sandrupt, qui s'étale de tout son long à quelques mètres du boxeur fou. Elle a mal, mais il faut le tuer. Elle aperçoit le Desert Faucon à quelques pas devant elle et rampe pour le saisir.

Rodolph
Le Soldat saute sur l'ennemi et ils roulent ensemble dans al salle de test, parcourant plusieurs mètres en se débattant comme des chiens enragés. A ce point-là, ils le sont déjà...

Selrahc
Il se jette sur le dos du grand Manitou. Les conséquences lui importent peu à présent. Il a du réussir à mordre l'ennemi quelque part, mais un coup de poing le calme et il tombe, reniflant son propre sang sur le sol maculé de la salle de test.

Sandrupt
Le poing du Grand Manitou arrive. Il va éclater le front de Rodolph. L'Amecronne vise et tire, les yeux à moitié fermé, tombant déjà dans le coma. Tout est noir.

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Rodolph
Il étouffe. Il en a plein le nez, la bouche, les yeux et les oreilles. Le sang du Grand Manitou lui emplit les cavités et il recrache tout. Quand il rouvre les yeux, il voit des bouts roses dans les déjections. Il vomit par dessus la soupe déjà présente et se retourne pour observer l'état des lieux.

La salle est couverte de sang. Selrahc se tient debout, encore plus chétif qu'il ne l'est d'habitude. Sandrupt, couchée par terre, le Faucon hors des mains, semble avoir éliminé le Grand manitou. Le cadavre du monstre repose juste à côté du Soldat et il ne ressent même pas la joie de la victoire.

Il n'ose pas regarder les deux hommes de sciences, reposant côte à côte. Quelle ironie, mort l'un à côté de l'autre, avec des points de vue si différents.

Ah, si le Soldat commence à penser philosophiquement, c'est qu'il y a un problème.
Affamé, il tombe par terre et s'évanouit.

Selrahc
La balle de Sandrupt était bien placée : le cerveau du Fou a giclé dans un rayon de plusieurs mètres. Il est surpris qu'elle se soit elle aussi jetée dans la mêlée, mais il n'est pas bien placé pour faire des commentaires. Le hacker est le seul debout. Il n'a plus la force cependant d'accorder les premiers soins à qui que ce soit.
Lui aussi s'effondre dans un choc sourd. Sa dernière vision n'est même pas un ordi, mais une grande lumière bleue.



NE POSTEZ PAS SVP j'aimerais régler certains choses en vous parlant directement. Voici vos PV pour vous donner une idée de votre état de santé :

Chopper : 0/30 PV
Rodolph : 12/35 PV
Sandrupt : 16/31 PV
Selrahc : 13/28 PV

Sandrupt
"Oh ! Debout !"
Un homme habillé en blouse blanche et avec des lunettes la fixe de ses yeux bruns. Il pose des instruments de torture chirurgie sur une table et va se laver les mains tandis qu'elle se lève.

"Tu as eu de la chance, tu étais la moins blessée."

L'Amecronne regarde autour d'elle : une salle d'opération avec des lits espacés de quelques mètres. Rodolph est en train d'être guéri à côté d'elle, un humain et un Vestus s'affairant autour du Soldat.

Selrahc
Assis sur son lit, il sirote un café avec un regard perdu et vide. Il se rends compte que Sandrupt est totalement guérie, comme lui. Il boit une nouvelle gorgée et tâtonne ses anciennes blessures. Elles ont toutes disparues : des chirurgiens de talent les ont rafistolés en très peu de temps. Quand il s'est réveillé, on lui a dit qu'il était environ une heure du matin. Ils avaient perdu le compte du temps, mais maintenant ils en sont plus ignorants.

Le hacker sait que Chopper est dans un état critique. Les chrirugiens lui ont assuré qu'il en ressortirait, mais à quel prix ?

Rodolph
Le météorologue se réveille en sursaut et se débats un instant. Les calmants qui lui sont administrés instantanément par des médecins experts lui font fermer les yeux pendant quelques minutes.
Calmé, le Soldat se pose sur ses coudes et reste sur le lit. Sandrupt et Selrahc sont en vie, mais Chopper est toujours en train d'être opéré plusieurs lits à droite.
Prenant le verre d'eau qu'on lui offre, il se lève, le boit d'un trait et vérifie que ses membres marchent parfaitement avant de faire quelques exercices physiques mineurs pour se réveiller un peu.

Il regarde pensivement le lit du "docteur" tandis qu'il passe aux pompes sous les regards étonnés des médecins.

Chopper
Il les voit lui ouvrir le torse, le guérir de ses plaies, le soigner et la douleur ne vient pas. Il doit être sous morphine ou autre anti-douleur. Sa vision est trouble mais d'un seul coup tout devient clair et on lui enlève les perfusions sur son corps.

Il a l'impression qu'on lui a arraché les poils sur le torse et qu'on lui a collé une feuille de papier sur la poitrine. Essoufflé, il regarde aux alentours et respire un grand coup. Tandis que les infirmiers et infirmières s'attardent à ses petits soins. On lui explique qu'il a reçu un choc grave sur la poitrine, qu'il gardera une cicatrice et que son endurance en sera grandement affectée.

Le docteur remercie l'équipe et se lève, encore un peu abruti par les produits.

Une heure passe pendant laquelle le groupe discute, puis un infirmier accompagné d'un homme armé quémandent leur présence. les malades marchent lentement, désireux de garder la forme. Il est tard et ils sont exténués.

Ils entrent dans un bureau laissé libre par l'équipe médicale. Un homme y est assis, un cigare à la main, une pile de papiers et de dossiers sur la table. Derrière lui se trouve un Era en train de s'amuser à faire léviter un stylo.

"Bien le bonjour, dit-il en serrant la main à tout le monde, je suis Francis Genmond, du C.I.P. j'espère que vous serez très vite sur pieds et en pleine forme."

Il se rasseoit et l'Era déplie des chaises et les fait s'approcher de la table grâce à ses capacités psychiques. L'homme ouvre un dossier et le feuillette rapidement, avant de déclarer :

"Vous n'avez pas vraiment eu de chance. Ce poste de la C.I.P semblait être un lieu factice. On a trouvé le cadavre de votre ami, Lusty Maé, 16 ans, si je ne me trompe pas. Enfin ce qu'il en restait. Mes condoléances..."

Il tourne de nouveaux quelques pages et continue :

"Tout a commencé à Herfane n'est-ce pas, il y a deux jours ? Vous avez été contactés par un homme cagoulé... Si vous vous demandiez son identité, il s'agit en fait tout simplement de Erwan Krams. Oui, le frère de Malian Krams, sensé avoir été tué par "vous". Sur ce point là, nous avons averti les forces de l'ordre et tout est réglé."

Il fume son cigare pendant quelques instants et reprends :

"Comprenez que tout ceci est bien regrettable, mais nous vous prierons de ne pas avertir le public de votre histoire. Nous prendrons les mesures adéquates pour lutter contre les sujets de Kirovsk et de ses acolytes qui arpentent toujours Mysrios, nous avons une moitié de l'antidote. Les résultats seront probablement convaincants. La discrétion est de mise, la population risquerait de paniquer et le moment est mal choisi pour nous encombrer d'autres soucis, d'ailleurs nous ne vous avons pas aidés avant car tous nos hommes sont mobilisés pour la guerre civile de Mars. Un incident lui aussi regrettable..."


L'homme vous inspecte de son regard d'investigateur et crache de la fumée dans la pièce. Que faites-vous ?

Le scénario est fini. Vous pouvez postez autant que vous voulez, parler entre vos persos etc, je jouerais l'investigateur et l'Era, mais si vous sortez de la pièce le scénario prends fin et je posterais le dernier message avant de clore le sujet. Tout le monde doit poster au moins deux fois. Vous pouvez poster n'importe comment, comme lors du début du scénario. Cette période ne pourra que vous être propice pour être valorisé au RP (s'il y en a qui postent juste pour XP, je le verrais...)

Selrahc se lève lentement, une infirmière lui demande si il va bien, et lui tend un gobelet, sans rien dire, sans regarder s'il n'y avait pas un médicament quelconque dedans, alors qu'il hait les médoc', l'adolescent boit. Il est agréablement surpris que ce soit du café, même s'il méprise cette boisson qu'il considère comme infecte. La chaleur du liquide descend le long de son échine pour venir se loger dans le creux de son ventre et le réconforter. Du coup, dans un état de larvitude, peu enclin à faire l'effort de s'allonger, il reste assis, regardant dans le vide, sans commentaires. Sandrupt se réveille quelques minutes plus tard. Il n'y prête pas attention. C'est une des techniques de Selrahc pour rester heureux, dès qu'il se sent bien, il fait abstraction de tout et entre dans une sorte de méditation contemplative du vide se trouvant devant lui. Il est content ainsi, jusqu'à ce qu'un évènement perturbe sa transe, plus de café dans le gobelet... Il regarde le gobelet.

*Pourquoi tu te remplis pas tout seul?*

Et oui... La sortie de cet état peut laissé Selrahc un peu dubitatif vis à vis de son monde, qui d'un coup, d'un seul, n'est plus parfait, Sandrupt n'est pas loin... Alors il remarque les chirurgiens, leurs robots, les infirmier(e)s se dirigeant tous vers un même point le corps du docteur.

*L'arroseur arrosé, il essaie de sauver des vies, mais on sauve la sienne..."

Une fois sur pied le docteur marche plus ou moins bien, Selrahc ne le juge pas, il constate... Une belle cicatrice, preuve d'un passé douloureux, qu'il ont tous vécus ensemble. Mais le passé reste du passé...

*AH le CIP!!!!! Vous avez pas du tout l'impression d'être en retard par hasard?????*

Mais Selrahc ne fait pas de commentaires à voix haute, car son passé criminel risque de le rattraper assez vite. Il écoute toutes les conneries que l'autre bureaucrate leur explique et demande :

"Z'avez pas une photocopieuse?"

Je me réveille et tout de suite mes sens de combat se mettent en route, j'ai à peine le temps de regarder autour de moi pour voir où je me trouve que les médecins m'administrent des calmants et pas des petits calmants, je me rendors.

Je me réveille, quelques minutes plus tard ou peut-être quelques heures, j'en sais rien. J'ouvre les yeux et j'essaye de me repérer, des hommes en blouse blanche sont autour de moi mais je ne suis pas attaché.

**On dirait que ce sont des médecins et qu'ils ne me veulent pas de mal, je pense que je devrai me lever et aller voir où se trouvent mes compagnons puis après je ferai quelques exercices physiques, ça me fera du bien**

je m'assois sur le lit et là je vois Selrahc et Sandrupt, tout les deux assis comme moi, l'un en train de boire un café et l'autre qui ne fait... rien. Je dirige mon regard vers le dernier lit et je vois des chirurgiens en train de rafistoler Chopper.

**La dernière fois que je l'ai vu il était mort, j'espère qu'ils arriveront à le sauver, il nous a quand même bien aidé durant toutes ces merdes et ce serait bête qu'il décède à la fin**

Une infirmière arrive vers moi avec un verre d'eau et je remarque combien j'ai soif, je prends le verre et le vide d'une traite. Je me sens prêt pour comment mes exercices et je fais des pompes tout en regardant le lit du docteur et en espérant qu'il aille bien.

J'arrête mes exercices quand je vois que l'opération est fini, j'entends les infirmiers lui dire qu'il va bien mais qu'il sera affaibli, déjà qu'il était relativement faible, j'imagine pas le résultat. Ensuite tout le monde commence à discuter de tout et n'importe quoi, je commence à me désintéresser de ces discussions et je continue mes exercices.

Je vois un homme arriver et il nous dit que quelqu'un demande à nous voir. Je le suis, lentement car ces exercices m'ont fatigué, je n'ai pas la forme aujourd'hui. Puis arrivé dans le bureau je sens déjà l'ennui m'envahir, j'entends le bureaucrate parler mais je ne fais pas attention à tout ce qu'il dit, à part qu'il est du CIP et qu'il y a une autre guerre donc personne n'a pu nous aider.

**Et dire qu'on a galéré comme des fous pour survivre et essayer de tuer ce scientifique qui répandait la mort. Pourquoi il n'y a pas de récompense ? Je me sens arnaqué là, d'ailleurs je vais leur dire, si je m'en rappelle le boulot devait être payé au début ou je sais plus mais en tout cas je devrai être payé.**

Je dis au bureaucrate :
"J'aimerai bien avoir un salaire pour tout ce qui a été fait, et mes compagnons seront surement d'accord. Sans nous vous seriez surement dans les problèmes à l'heure qu'il est et il y aurait pas mal de zombies. En plus on a ramené la moitié de l'antidote, ce qui va vous permettre de soigner des gens donc on voudrait une récompense."

Les bords de la vue de Sandrupt étaient flous. Son coeur résonnait dans ses oreilles, la fatigue et la peur commençait à prendre contrôle de son corps. Le Grand Manitou se dressa devant le groupe, toujours plus impressionnant. Enchaînant action désespérée sur action désespérée, le groupe attaqua ce monstre sans relâche. Donnant tout ce qu'elle avait, Sandrupt vida son chargeur sur ce géant, lui déchirant la chair. Mais le Manitou n'en sembla devenir que plus fort. Il assèna un violent uppercut au Docteur, l'envoyant rejoindre le premier scientifique. A partir de là, les idées de Sandrupt se brouillèrent. Elle se jeta dans la mêlée avec ses compagnons, essayant de finir l'être monstrueux se dressant face à eux. La conséquence de cette action encore plus désespérée que celles d'avant ne se fit pas attendre. Le monstre l'envoya bouler à quelques mètres de là. Incapable de se relevée, elle utilisa ses dernières forces pour aller chercher le Desert Faulcon, mais déjà, sa vue se brouillait. Des points noirs apparaissaient devant ses yeux. L'Amecronne vit Le Grand Manitou lever son bras pour asséner le coup fatal au soldat. Puisant dans ses dernières ressources, elle appuya sur la détente...

"Oh! Debout!"

Sandrupt ouvre les yeux, et fixe le plafond pendant quelques secondes, avant de s’asseoir sur son lit. Le matelas n'est pas très confortable, mais c'était le premier qu'elle rencontra depuis un bon bout de temps. La voix qui l'a réveillée de sa torpeur provient d'un homme en blouse blanche, chirurgien ou tortionnaire d'après les objets qu'il vient de poser sur la table d'à côté. Il a des lunettes carrées, et des petits yeux bruns qui semblent prendre en compte toutes les parties du corps de l'Amecronne, analysant les information que sa vue lui donne, lui informant que le corps de Sandrupt est totalement remis de ses blessures. une fois s'être assuré de sa santé physique, le chirurgien va se laver les mains, et lui explique qu'elle avait subit les blessures les moins graves. Remerciant brièvement son tortionnaire, Sandrupt se désintéressa très rapidement de lui pour reporter son attention sur la salle.
Selrahc sirotait du café, et Rodolph était en train de se réveiller d'une manière brutale. Des calmants lui furent administrés. Se désintéressant une fois de plus, elle continua son inspection de la salle. Plus loin, un groupement de médecins-chirurgiens-tortionnaires s'affairaient autour d'un corps. En observant avec plus de précision, Sandrupt remarqua qu'il s'agissait de Dr.Chopper.

*Il devrait être mort...*

Les chirurgiens enlèvent les tubes enfoncés dans le corps du docteur, et ce dernier se réveille. Il a l'air un peu dans les vapes, il devait sans doute être sous morphine. Tout le groupe s'est réveillé, et la conversation peut commencer. Sandrupt s'adresse en particulier au Dr.Choper, mais la discussion suffit par s'épuiser, laissant les aventuriers dans un silence total. Après une quarantaine de minutes, un homme entre dans la salle, accompagné d'un Era. L'infirmier commence le petit discours qu'il a sans doute préparé, mais Sandrupt dirige son attention vers quelque chose autrement plus intéressant...

*Amusant être vivant... Il semble avoir des pouvoirs psychiques hors du commun, et se déplace à quatre pattes. J'imagine qu'il y a un grand nombre de personnes qui doivent considérer les Eras comme des sous-êtres simplement parce qu'ils sont plus près du sol. L'Era semble aussi complètement calme, comme si il était désintéressé à ce qu'il se passait autour de lui... Mais faisons plutôt honneur au discours du pauvre homme.*

L’infirmier avait finit sa phrase d'introduction et venait de s’asseoir, entamant les choses sérieuses, mais au bout de quelques mots, l'attention de l'Amecronne se relâcha de nouveau.

*C.I.P. ... Mais pour quel organisme, ou surtout quel nom est-ce que ces lettres cachent... Centre d’Idiotie Préservée? Non... Sans doute pas... Crapules et Imbéciles sous Protection? Non toujours pas... Carottes Imprégnés de Pistache! Non là je sors du contexte... Peut être Centre D'Information Protégé ou quelque chose du genre... Ou alors quelque chose à voir avec la médecine... Hum mais son discours semble finit. Revenons à la réalité.*

Sandrupt regarde autour de soi. Elle n'a aucune idée de ce qu'on peut bien attendre d'elle. La requête bizarre de Selrahc lui indique qu'elle devrait logiquement elle aussi pouvoir faire une demande en sa faveur. La demande ou plutôt l'ordre pas très subtil de Rodoph l'attire aussi. C'est vrai qu'une récompense ne serait pas de refus... Mais la demande de Sandrupt reste plus simple.

"Excusez-moi? Serait-il possible d'avoir du bon café? Sans vouloir vous déranger bien sur... J'aimerais aussi savoir quelle est la signification de C.I.P. ... Ça me démange l'esprit depuis une dizaine de minutes. J'aimerais moi aussi savoir s'il serait possible de recevoir une petite compensation pour le travail que nous avons fournit... J'aimerais aussi pus de renseignements sur cet Erwans Krams. Quel était son but? Une dernière petite question. Vous parliez d'une guerre sur Mars? Et puis encore une question en fin de compte. Serait-il possible d'avoir un petit quelque chose à manger avec le café? Merci bien."

"Toutes blessent, une tue." Finalement, le Temps n'a pas eu le temps de m'avoir. Alors les heures se vengent. Je sais que je suis ailleurs mais les heures m'obligent à revivre ma dernière. L'instant précis où, en m'élançant vers le Grand Manitou pour en finir et que tout finit. Je ne vois pas son poing, je ne vois que mon arme et son visage qui me dit qu'il frappera le premier.
Impact. Indescriptible. Le vol avec cette horrible impression de déjà-vu. Le mur ensanglanté me donne un indice sur la suite. "Either that wallpaper goes or I do". Re-impact. Non, tout pas ça, ne pas mourir, à côté, de la même manière, comme... L'Autre. Combien de côtes cassées? Du sang sort de ma bouche.Complications. Perforation des organes int-


Rideau noir. Ou plutôt, ce point de non retour duquel ni la lumière ni l'âme ne revient. Qui sépare le monde des vivants et l'autre. Devant, deux se découpent, deux hommes qui ignorent qu'il se trouvent sur le bras de fer de deux géants millénaires. Comment suis-je venu ici ? Je regarde en arrière.

« Un jour, Hippocrate façonna la médecine. Il la tailla, la façonna, la grava de son serment, la poli pour qu'elle soit nette et honnête. Son travail accompli, il lança la pièce en l'air. Elle tomba sur Face. C'est ainsi que naquît la face cachée. »

Non, cela ne réponds pas à ma question. Sauf si... Deux silhouettes. Kirovsk et moi. Les remous de ce bras de fer tianesque. Le monde penche, le monde des vivants vers celui des morts. Des chaînes apparaissent et je voit d'autres maintenant qui tombent, Lusty, le Grand Manitou, Selrahc, Krams, Sandrupt, Rodolphe, et d'autres qui se battent entre eux. Moi aussi je frappe les chaînes et à chaque fois elles redeviennent des personnes qui tombent en hurlant... Et j'éloigne d'autres, mes compagnons, du gouffre et puis enfin. Tout s'arrête. Lentement les chaînes se dirigent vers leur maître impuissant et l'entraînent de l'autre côté. Une pièce à une face. Je me laisse glisser pour le suivre.

L’Énergie proteste. Elle vient de me choisir ce n'est pas pour que je meure bêtement directement après. J'entends une conversation au loin.
-Vite, il est toujours en vie !
-Il perd du sang et ses côtes sont...ont...
-On le perd ! Tais-toi et amène le défibrillateur.
Je ne sens rien mais je vois des éclairs. Le rideau a disparu, hors de vue. L’Énergie m'entraîne et me montre cette où Hippocrate crée la médecine. Mais cette fois, je comprends sans savoir comment, un détail important. Il ne forge pas une idée, un axiome, mais un outil rudimentaire. Une perche pour rattraper ceux qui sont pris dans un courant vers le rideau noir , pour les ramener ou accélerer leur trépas. Au fil des siècles, l'outil s'était amélioré mais ce n'était qu'un outil. Il peut être transmis, utilisé pour le bien comme pour le mal, le problème vient de Gen 3,5.J'avais compris même si je n'aimais pas.

Puis enfin, je me résolut à ouvrir les yeux.

Je me réveille lentement mais sans douleur. Remerciements chaleureux aux médecins, j'écoute attentivement leurs recommandations. Ce n'est pas passé loin...
Une cicatrice. J'écoute l'inspecteur qui résume notre situation.
«Monsieur, je comprends parfaitement vos conditions. J'ai fait un journal de bord de cette tragédie. Je vous le donne mais je dois poser quelques conditions pour être en bonne conscience. J'ai tué pour sauver ma peau et parce que je croyais la folie irrémédiable. Je me sens coupable et, pour compenser, je voudrais aider à créer et distribuer l'antidote.» Une vague d'émotion me submerge mais je continue.
«D'ailleurs, comme vous le constaterez dans mon journal, je pense devoir prescrire une dose préventive à notre ami Selrahc. Je peux vous faire confiance?». Je sens un trouble de la part de l'inspecteur alors je rajoute rapidement:
«Je ne suis pas pointilleux, ça vous arrange peut-être plus si j'oublie cette affaire. Je pense que ce sera plus pratique de demander d'accompagner vos soldats jusqu'à Mars, non?»

Car c'est mon destin: suivre le malheur car c'est là que sera la demande et le devoir.

Signé: Dr. Chopper un brin philosophe

L'homme ne bronche pas suite à l'insulte de Selrahc et répond d'une voix las :

"Oui, peu de gens apprécient notre travail. Nous l'avons tous acceptés en rejoignant ce camp. L'avantage de mon métier c'est de me permettre la capacité de mentir et de tromper sans en éprouver le moindre remords. J'ai ce qu'il vous faut dans mon second bureau. Si vous fouillez je le saurais. Vous ne visualisez peut-être pas très bien votre situation à vrai dire. Le C.I.P sait tout."

L'homme écrase son cigare qu'il vient de finir à moitié et ouvre un tiroir de son bureau. Il en sort une mallette qu'il pose devant lui et invite Rodolph à regarder.

"Vous trouverez 12000 Crédits à l'intérieur. Si vous voulez répartir équitablement, cela fait 3000 chacun, il pointe du doigt les casiers à droite et ajoute, ces casiers contiennent vos affaires qu'on a trouvé sur le lieu du combat. Rien ne vous a été pris, mais il est possible que certains de vos objets soient détruits."

Il scrute ensuite l'Amecronne trop curieuse et lui réponds d'une voix désagréable et avec un sourire sarcastique :

"On ne se répète que rarement quand on fait partie du C.I.P, et l'on donne souvent assez d'informations du premier coup. On aimerait vous laisser le temps d'assimiler, comprenez ? Mais bien entendu, servir des croissants est absolument dans mes compétences."

L'Era sort de la salle et revient avec une petite collation. Il se poste de nouveau au coin de la salle et surveille Selrahc en train de s'attarder dans le bureau.
L'homme grignote un croissant et écoute Chopper parler. Il affiche alors un grand sourire et réponds :

"Nous avons déjà lu votre journal de bord, je vous remercie de nous en avoir donné l'autorisation. Et en effet, vous avez tué. Si vous sentez que vous devez racheter votre faute, pourquoi pas ? A ce moment-là, pourquoi ne pas nous rejoindre ? Je peux très bien trouver un moyen de vous affecter à une équipe de formation médicale et vous offrir une place au Centre d'Information Planétaires. D'ailleurs cette proposition s'applique à chacun d'entre vous. Quand au jeune homme, il n'est pas fou voyons ! Aucune trace de Kirovsk dans son organisme, nous l'aurions repéré, non ?"

Je prends la valise n'osant y croire. J'ouvre lentement pour garder le suspens. Je m'attend à voir une valise bourrée de billets mais je suis surpris de voir 24 billets de 500 crédits, ce qui, finalement, ne prend pas tant de place. Je compte 3000 que je tend vers Rodolph machinalement. Puis je commence à compter ma part.

"Je. L'argent c'est bien mais... La formation, ce sera... La proposition c'est mieux et ..."

Manifestement, je ne me suis pas encore remis de mon opération car j'ai du mal à le remercier. Les mots restent coincés dans ma gorge, probablement la fatigue. J'abandonne. Je prends ma part, et je m'allonge sur mon lit laissant la valise de 6000 crédits sans valeur sur le sol. Je reste dans un état mi-éveillé le temps que je comprenne et accepte cette aventure, ce résultat ou non juste le temps qu'il faut pour que ces produits arrêtent de me fatiguer.
Puis commençera une autre étape, médecin du CIP.

"Je préviens, je suis médecin avant CIP, c'est la priorité quand on donne des ordres. Je ne serais jamais un bon CIP à cause de ça."
Je l'ai dit à voix haute? On s'en fiche finalement.

Signé : Dr. Chopper l'heureux

Selrahc se dirige d'un pas las dans le bureau, la photocopieuse fait la taille d'une feuille A4 et un hologramme lui indique de gentiment poser le document fermé sur la surface. Il s’exécute, regardant la machine tourner les pages elle même et les scanné en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il touche le bouton holographique pour que la photocopieuse imprime les documents. Il vérifie s'il elle n'a pas de fonction qui lui permettrai de diffuser ses scans sur Uninet, si oui, il envoi les fichiers sur le Cloud, sinon il apporte les photocopies au bureaucrate, et en donne une à tout le monde, sauf à Sandrupt bien entendu, et garde les originaux.

L'adolescent accepte le paiement bien volontiers et ne décline pas l'offre du CIP, car c'est l'une des organisation les plus riches de l'univers connu... Et Selrahc n'a pas l'intention de continuer à faire de misérables petits coups de pute pour finalement ne pas ramasser grand chose... Il veut un salaire fixe. Il a déjà prévu de s'acheter un belle ordinateur avec ses tout nouvellement acquis 3000 Crédits.

*J'avais jamais touché à 6 plaques de 500 Crédits...*

La plus grosse plaque auquel il n'eût jamais touché était de l'ordre de 50 Crédits, et encore, c'était chose rare. Il décide qu'il se doit de mettre les choses au clair, même si le bureaucrate à l'air tellement éclairé qu'il semble en savoir plus que lui sur sa propre vie...

"Vous savez ce que je préfère non? Juste au cas où... J'accepte à condition d'être dans la branche informatique, les missions hors des bureaux c'est pas pour moi..."

Il sait très bien qu'ils lui promettront de ne pas l'envoyer sur le terrain, mais ils le forceront bien un jour... Il espère.

Pardon, Ils espèrent...

Indignée par le fait que l'homme ne lui ai pas répondu tout de suite, mais continuait à expliqué des choses aux autres, Sandrupt commença à s'impatienter. Son ventre la tourmentait, faisant vibrer son corps en grognant. Mais l'indignation de l'Amecronne fut bientôt calmé. L'homme venait tout juste de sortir des profondeurs de son bureau une valise noire. Et une valise d'une telle sorte ne pouvait contenir qu'une seule chose. Un des principaux moteurs conduisant l'Amecronne, la poussant à traîner avec des personnes qui n'auraient jamais du quitter leur mère. L'argent.
Sandrupt était hypnotisée par cette valise. Lentement, très lentement, elle s'en approchait. Elle n'entendit même pas la réponse du chef du C.I.P. qui osait enfin lui répondre, si ce n'est pour le mot croissant, qui réussi à se frayer un chemin à travers la vision hypnotique.
Se secouant pour revenir à la réalité et essayer de paraître normale afin de ne pas dévoiler une de ses faiblesses, Sandrupt laissa Rodolph et le docteur se servir en premiers. L'Amecronne s'approcha tout de même du bureau, afin d'y saisir un croissant, qui disparu bientôt dans le ventre de l'Amecronne.
Voyant que ses camarades avaient fini de se servir dans la valise à rêves, qui se trouvait maintenant par terre, Sandrupt s'en approcha. Elle s'agenouilla devant la valise, et saisit les six plaques dans ses mains. Les élevant lentement vers son visage, l'Amecronne laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres. Glissant les plaques avec une cérémonie digne d'un fanatisme religieux avec ses autres gains, Sandrupt se releva ensuite, sous des regards étonnés lui annonçant que sa réputation déjà inexistante venait de tomber à une profondeur abyssale. En essayant de retrouver un peu de dignité, Sandrupt, s'approcha de nouveau du bureau, et saisit le dernier croissant, qu'elle s'empressa de manger. Cherchant un endroit dans la salle ou elle serait assez l'écart du regard des autres, l'Amecronne s'éloigna de ses camarades. De son coin de salle, elle entendait tous ces soumis répondre avec enthousiasme à la proposition de travail du CIP.

*Pfff franchement assumez votre rôle de clodos... Et puis pourquoi travailler dan la recherche d'informations... Ça doit être la chose la plus chiante qui puisse exister... Et puis question argent ils vont rien gagner je suis sure... Alors que si j'allais rencontrer des gens de la rue, je pourrait assez vite trouver un gros groupe et me faire de l'argent... Ou alors il faudrait intégrer un groupe militaire... Mais il y a bien trop d'ordres dans ces choses là.. Non il faudrait franchement que j'aille me trouver une entreprise ou un groupe universel assez intéressant et qui engage... Parce que je vais pas aller loin en restant avec des minables comme ça. Bref c'est pas tout, mais je sortirait bien de se trou paumé moi.*

Après cette épreuve difficile qu'est réfléchir, Sandrupt revint vers ses compagnons, et leur demanda si parmi ces lèche-bottes, il y en avait pas quelques-uns qui voudraient faire un tour dehors. Attendant une réponse positive d'au moins un de ses compagnons, Sandrupt commença à se diriger vers la porte.

Je prend les crédits que me donne chopper et je dis :

"Je suis assez intelligent pour me servir tout seul quand même, d'ailleurs tu veux pas me donner tes billets, je les utiliserai pour mon bien et tu cherches le bien de tout le monde non ?"

Je n'attends même pas sa réponse et je m'assois dans un coin, calant mon épée à côté de moi. Je commence à réfléchir sur la proposition de l'homme.

**J'ai eu ma récompense et je suis pas mort, c'est déjà pas mal. Accepter un travail ça me va pas mais au moins je serai pas en manque d'argent grâce à ce boulot. J'en sais rien et puis c'est trop dur de réfléchir, je vais plutôt prendre un croissant et un café.**

Je me sers dans le plateau et je prends deux croissants au lieu d'un car je sens mon ventre gronder comme une tempête de sable dans un verre d'eau plein, je sais ça veut rien dire mais c'est pas grave, c'est beau, enfin non c'est de la merde(kaiser).

Je me relève et à partir de là ma décision est prise, un travail c'est pas ce qu'il me faut, trop de responsabilités. Je sors les crédits de ma poche et je les regarde.

**Avec ça, je vais pouvoir m'assurer une carrière de chasseur de primes ou en tout cas de mecs qui peut faire du bon boulot grâce à une bonne épée et une mission réussie, de toute façon j'ai des pirates à buter moi, je devrai plutôt m'acheté un pilote et un vaisseau ou apprendre à le conduire mais c'est super compliqué il parait"

Je range les crédits et je me retourne vers l'homme, je le regarde dans les yeux et je dis :

"Je ne vais pas intégrer votre organisation, je suis pas fait pour un travail régulier, par contre si vous avez besoin de missions bien bourrine, appelez-moi, je serai content de le faire tant que c'est bien rémunéré et puis je suis sur que mes compagnons adoreront me revoir, on a quand même fait du bon boulot, on a buté le vieux pourri en blouse blanche qui voulait dominer le monde, ça me fait penser à mon pote merdekaiser, enfin... c'est pas grave, on s'en fout. Allez je pars, je pense que vous aurez pas de mal à me contacter vu que vous êtes des espions."

Je vais vers la porte de sortie et je salue tout le monde de la main, puis j'ouvre la porte et je sors, l'épée à la main.