Quand la folie rôde... [Partie II]

Sandrupt

L'Amecronne écoute la tentative de dialogue futile du docteur et préfère s'approcher du fou.
En emmenant ses amis avec elle, chacun essaye de mettre à exécution son plan. Rodolph rate de peu l'estomac du fou et Selrahc n'arrive pas à se débrouiller pour encercler le fou, même si le groupe lui a coupé toute retraite.
L'Amecronne tente d'étrangler le fou mais trébuche en marchant sur sa chaîne et tombe à terre, entraînant le reste du groupe au sol.

Le fou regarde les prisonniers et se jette sur Lusty.
Vous ne pouvez rien faire et vous détournez le regard de ce qui suit. Vos vêtements sont plus ou moins tâchés (sauf Selrahc)...

Selrahc
L'adolescent profite que le fou soit occupé à dîner et cherche du regard un objet utile. Il trouve un morceau de verre par terre et attaque le fou par derrière. Il plante l'objet pointu profondément dans le dos du fou et celui-ci roule au sol dans un éclat de sang, et reste immobile.
Selrahc examine le fou et se rends compte que celui-ci a l'air plus fragile que les autres qu'ils ont rencontrés auparavant, maigre, plus petit et vraiment faible.
Le jeune hacker fouille très vite la pièce et se rhabille avec des vêtements de scientifique. Après avoir cherché pendant cinq minutes, il trouve des clés qu'il s'empresse d'utiliser pour libérer ses compagnons.
Il trouve également :

- 25 Crédits
- 1 Robot détecteur de maladies
- 4 doses d'antidotes généraux
- 2 Pack de bandages (5)
- 2 Produits de soin basiques
- 1 Kit d'ustensiles de médecin basique
- 4 Amphétamines (3)
- 2 Morphine
- Du café (15)
- Ainsi que toutes ses affaires dans un placard

Chopper

Le docteur fouille lui aussi la pièce et découvre des objets qu'il s'empresse d'utiliser pour soigner ses camarades. Après dix minutes de soins sommaires mais néanmoins efficaces, vous décidez de quitter la salle, vu que rien de bon n'augure à rester ici.

Vous parcourez un couloir très long, maculé de sang. En face d'une porte verrouillée par un code, se trouve le buste du scientifique qui vous a emprisonné, dans une position qui montre qu'il était presque arrivé au dernier chiffre. (Le dernier chiffre est 8 ).

Que faites-vous ?

Y a un truc pas normal là. Je réfléchis en soignant. Sommairement mais c'est déjà mieux qu'être mort. Selrahc revit mais Selrahc prend sa place. Vive la vie et la folie. Des maladies contagieuses qui provoquent des problèmes mentaux ça se trouve pas à tous les coins de rue et pourtant...
Ca ressemble un peu à la rage (tape tout ce qui bouge, aucun savoir vivre, Rodolph quoi) mais Selrahc était dans une cuve remplie d'eau bordel de merde!! Faut vérifier s'ils sont hydrophobes ces trucs là, la prochaine fois. Et puis, des enragés qui mordent c'est normal mais cannibal en plus c'est un peu...
Mes mains en tremblent toujours. Deux morts de plus. Ah non, y a le collègue corrompu vers la porte aussi... Plus meurtrier que la guerre. Comme si on avait dopé le virus de la rage.
Mais oui! Un éclair d'inspiration me passe par la tête.
"Selrahc vite file moi le robot, j'ai compris! Que quelqu'un fouille le scientifique pour trouver ses recherches." Je reprends mon calme professionnel et je réfléchis tout en agissant.
J'emprunte le robot et j'y introduit avec des mains tremblantes la salive du fou.
En attendant le résultat de l'analyse, je réfléchis. Il faut vérifier que nous n'avons pas étés nous mêmes infectés. Il faut découvrir si notre tortionnaire étudiait la maladie ou s'il l'a crée a des fins militaires. Il faut...

Signé: Dr. Chopper le Tordu qui est le seul à réflechir

**Merde, Lusty est mort, va falloir qu'on sorte d'ici rapidement, ils ont l'air vachement dangereux les gens du coin, surtout que je n'ai plus mon épée et que se défendre risque d'être compliqué, plus compliqué que se faire bouffer en tout cas.
Déjà j'ai plus de chaînes, c'est un bon début vers la victoire.**

Je regarde Selrahc qui fouille dans les placards et en voyant la morphine je lui dis :

"Tu pourras m'en passer un peu s'il te plait ? Je sens qu'il va m'en falloir un peu pour la suite, ça sent la merde derrière cette porte. Au fait tu aurais pas vu mon épée quelque part ? Je vais en avoir besoin si il y a d'autres hommes comme celui-là dans cet endroit."

Je regarde l'homme par terre et je lui crache dessus, puis dès que Chopper en a fini avec son robot je shoot avec le pied dans le corps dans un élan d'énervement.

**Il avait qu'à pas bouffer Lusty lui, il aurait pu nous être utile pour sortir d'ici. Et puis voir mourir quelqu'un c'est toujours chiant pour moi. Si je trouve ce scientifique qui créé toute cette merde je lui défonce la tronche et je lui fais bouffer sa maladie jusqu'à qu'il en étouffe.**

Je m'approche de la porte au fond du couloir, j'écarte le buste du scientifique collé contre la porte en me demandant ou se trouve la tête, il avait quand même réussi à bouffer Lusty en entier, il devait avoir faim ce fou. Après avoir regardé la porte, je remarque le code qui est rentré au complet, plus qu'à ouvrir la porte maintenant. Je dis à mes compagnons.

"Bon, les gens ici ont l'air d'avoir faim alors dès que vous êtes prêts on ouvre cette porte et on fonce dans le tas, direction la sortie en espérant que c'est indiqué. Et aussi on essaye de rester un minimum groupé, j'ai pas envie d'être le prochain repas de ces enculés."

Je mets ma main sur la poignée de la porte et j'attends que tout le monde soit prêt pour ouvrir.

Selrahc tente en vain de faire encercler le fou par ses complices, mais ceux-ci sont trop sous-doués pour comprendre et exécutent avec une synchronisation de folie leurs actions qui mènent à un échec total de toutes les tentatives de mise hors service du fou... Selrahc est obligé de faire le travail lui même, le sang sur les mains.

*Hmmm, immonde.*

Il s'habille avec des habits de scientifiques qui traînent, mais quand il retrouve ses habits, il se déshabille pour se rhabiller avec ses anciens habits, beaucoup plus agréables à porter. Ce sera aussi beaucoup plus discret une fois sortie de se foutoir.

*Le monde te remercie éternellement, toi le fou incompris, tu nous a débarrassé d'une menace contre l'intelligence, même si buter Sandrupt en passant aurait été encore mieux. Mais on garde toujours le meilleur pour la fin, non?*

Selrahc récupère tout ce qu'il a trouvé, il fait en sorte que personne à part lui ne voit les amphétamines, il garde les 25 crédits et le café, le reste il le donne à Chopper, il a la flemme de porter toute cette merde.

"Tiens, et donne de la morphine à Rodolph!"

Il s'assied et attend que le DR ait finit de le soigner comme il le peut (pas grand chose en somme). Une fois arrivé au niveau de la porte, il ne se pose pas de question, avant que le système annule le début du code, Selrahc appuie sur 8. Si il entend un "clic" ou un quelconque bruit qui indiquerait que cela a eut un effet, il mettra un gros coup de pied dans la porte pour l'ouvrir rapidement.

"Tant pis pour l'infiltration... On y va!"

Sandrupt s'approche du fou pour l’étrangler, et trébuche lamentablement, réussissant à entraîner le groupe entier au sol.

*No comment...*

Le fou se jette alors sur Lusty le mangeant jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Sandrupt détourne le regard, afin de ne pas recevoir de sang dans les yeux, mais elle apprécie à l'oreille ces craquements.

*Bon... Un de moins. C'est un peu dommage, il aurait pu encore nousêtre utile, mais je n'ai jamais pu le blairer, alors tant pis pour lui.*

Selrahc se jette ensuite sur le fou, le tuant d'un coup de morceau de verre.

*Il n'avait pas le droit! C'était mon kill!*

Une fois soigné par le docteur, qui devient de plus en plus utile, Sandrupt sort dans le couloir. C'est un couloir de laboratoire, blanc, éclairé de néons. Les murs du couloir sont tapissés de sang. Au bout du couloir se trouve une porte, un code, et une moitiée de scientifique. Sandrupt ne peux réprimer un petit sourire à cette vue.

*Vengeance à été faite.*

Sandrupt reste en retrait, un peu dénudée sans ses armes. Elle essaye regarde si ses compagnons les ont, eux, mais apparemment, non. Rassurée de ne pas être la seul sans armes, elle reste bien deux mètres en arrière, afin de laisser la place aux gros bourrins qui vont ouvrir la place, et d'être en sécurité si ce qui se trouve derrière la porte est dangereux.

PV du groupe :
Chopper : 30/30
Lusty : Décédé
Rodolph : 22/35
Sandrupt : 27/31
Selrahc : 14/30

Chopper, ton poids portable est largement dépassé, regarde sur la fiche de perso. Tu peux donc passer des objets à tes camarades ou alors les utiliser (mais plus personne ne peut être soigné car tu as guéri les autres au maximum possible.)

NOTE TRES IMPORTANTE :
A la fin de ce scénario, votre EXP, PC et vos objets seront supprimés. En effet, la V2 implique de grands changements.
Je convertirai tout cela pour ne pas que vous soyez des nazes dans la V2, nous travaillons dessus avec Terkoyz/Selrahc en ce moment.

Chopper :
Le docteur introduit la salive du fou dans la machine et lance le processus. Une minute passe et un message s'affiche sur l'écran de l'engin :
<< AUCUN SYMPTÔME DÉTECTÉ. ESSAYER UNE MISE A JOUR ? >>

Selrahc :
L'adolescent cache les amphétamines et le café, pour des raisons évidentes. Peut-être a-t-il honte ?
Le corps du scientifique tombe quand la porte s'ouvre dans un glissement.
Une pièce propre, une sorte d'antichambre. De nombreuses armoires parsèment les murs, remplies de dossiers. Trois bureaux sont disposés dans la salle, avec des tiroirs, d'autres dossiers. Il y a aussi une salle de bain plutôt propre, probablement utilisée par les scientifiques. Un coffre est calé dans un coin de la salle, disposant d'un code à 4 chiffres.
La salle, bien que grande, est remplie de tiroirs à ouvrir et de secrets à trouver...
Une porte métallique, au bout de l'antichambre, avec l'indication << SALLE DE TEST >>, semble lourde, imposante, et dégage une certaine angoisse presque palpable.

Que faites-vous ?

Je décide de faire de la gestion de groupe. Et puis non, on n’est même pas un groupe…
Je paye la mise à jour on ne sait jamais. En attendant que le robot accède à la base de données je commence à trier mes affaires.
Je lance un peu de morphine à Rodolphe, je mets la bouffe dans le tas de trucs sans intérêt, je vérifie que Lusty n’est pas dans les parages pour voler la viande mais je me rappelle que le morfal est dans le ventre de quelqu’un qui mangeait aussi salement que lui. Il y a du sang et des petits os sur le sol.
Je reconnais les os : costa, costae et un cubitus, cubitum. Je ne me sens pas très bien, mais je m’efforce à réfléchir.
Selrahc s’est fait tirer dessus et a ressuscité. Dur à comprendre même en expliquant le processus scientifique. Pour lui ça doit être pire, il doit se dire qu’une personnalité est morte mais lequel demeure ? Selrahc le gentil ou Selrahc le euh logique ? Je fais un test.

« Selrahc, tu peux faire quelque chose pour les restes de Lusty, il ne méritait pas ça. »

Entretemps, j’ai trié mes affaires. J’ai enlevé la viande, 2 packs de bandages, un médicament de soin basique et l’armure minable.

« Sandrupt je te donne l’armure si tu me porte ça un peu. Ah, et tu peux me prêter un glock au cas où ? J’ai des balles mais pas d’arme. »

Le robot et toujours en train de faire sa mise à jour… Je mets les vêtements du scientifique. Avec un peu de chance, ça passera et on ne m’arrêtera pas avant la sortie.
Voyons ce que les brutes ont trouvé dans les tiroirs entretemps.

Signé : Dr. Chopper le Tordu de chez Tordu

L'adolescent marche lentement à l'intérieur de la salle, prudent, il n'a pas envi de retomber sur un fou. Il pousse le cadavre du scientifique pour pouvoir mieux passer. Sans précipitation il se dirige vers le coffre regarde le code...

*Hmmm...*

Soudain un nom lui revient : Kirovsk. Une multitude de souvenir l'accompagne ; Les fous, la grotte, Krams, le kamikaze, l'homme qui leur propose un marché et qui meurt, l'antidote... Selrahc regarde les dossiers, soigneusement rangés, triés, et classés. Il cherche tous ceux qui portent la signature, la marque de Kirovsk ou son nom. Il cherche un but, une raison, une histoire à tout cela, un objectif ou un rêve.

*Quel cauchemar. De se retrouver avec ce groupe...*

Selrahc parvient enfin à mettre des noms sur les têtes, il se sent mieux.
Alors qu'il fouille avec minutie les dossiers, le Docteur l'interpelle, le hacker lui répond :

"Les mort sont du passé, je me consacre sur mon futur..."

Sans même se retourner, sans aucune émotion dans sa voix. Une fois qu'il admettra avoir fouillé correctement et choisis parmi, certainement les innombrables dossiers, les plus intéressants, il se consacrera à l'analyse du code et peut-être sa résolution. On ne met pas de la merde sous serrure hi-tech? non? Il ne sortira pas de la salle tant qu'il n'y parvient pas, sauf cas de force majeur.

Sandrupt et Rodolph :

Le docteur et l'adolescent sont déjà dans la pièce. Un peu à la traîne, ils commencent à bouger mais la porte se referme sur l'Amecronne et le Météorologue. Ils sont écrasés violemment contre le mur, collés ensemble comme des larves immobiles. La pression de la porte se fait de plus en plus lourde et les deux "amants" arrivent à se dégager et entrer dans l'antichambre. Ils ne peuvent plus faire marche arrière...
Sanction : -4PV à chacun

Chopper :
Le docteur insère la monnaie dans le petit système de la machine qui téléporte l'argent dans les hautes sphères sombres de la société... (-5 Crédits). Cependant, les nouvelles maladies n'ont aucun rapport avec la folie de Kirovsk et le docteur, déçu, lis les quelques noms de maladies mais s'en lasse bien vite...

Selrahc :
Le hacker fouille les dossiers papiers. Il s'y connaît un peu mais il aurait préféré des fichiers informatiques. Il trouve de nombreux dossiers intéressant. Il cherche pendant trente minutes, sans s'en rendre compte, pendant que le docteur examine les deux blessés.
Il trouve plusieurs choses dignes d'intérêt :

Rapport des sujets de série A050-A059
Tests de Fekoyvsi
Archives du projet Kirovsk

L'adolescent empoche ces trois dossiers conséquents et laisse le reste, qu'il juge trop encombrant et inutile.
Il se dirige vers le coffre à code et entreprends de le déverrouiller. Après dix bonnes minutes de bidouillage il réussit à ouvrir le coffre et trouve les affaires du groupe. Ses compagnons se jettent sur leurs possessions et se rééquipent.

Que faites-vous ?

**Putain elle m'a fait mal cette porte, la prochaine fois je passe en premier et comme ça c'est eux qui se prendront la porte mouhahahaha**

Je regarde Selrahc en train de bidouiller le coffre et j'attend dans mon coin, dès qu'il a fini je pousse tout le monde et je prends mon épée, je l'embrasse et je dis :
"Oui, j'ai retrouvé mon épée, maintenant c'est l'heure des coupages de tête et des arrachages de couil***, allez tout le monde avec moi, on va les exploser"

J'attends que mes compagnons prennent leur équipement puis je finis de prendre mes affaires.
Ensuite je me rapproche de la porte où il est écrit "salle de test", je sors mon épée, je la prends à une main et avec l'autre main je me prépare à ouvrir la porte et à faire une entrée fracassante car je sens que derrière il va y avoir un truc... énorme.

**Je sens que je suis dans la merde mais je sais pas pourquoi. Je me sens excité aussi et je sais pas pourquoi non plus d'ailleurs.**

Ps : Etant donné que j'ai posté en premier, ce serait bien que ce soit moi qui ouvre la porte car la dernière fois selrahc m'a légèrement volé mon action.

*Aie.... La prochaine fois, je ne me mettrais pas aussi loin de la porte, ou j'essayerais de bouger un peu plus vite... C'est que ça fait mal une porte comme ça...*

L'Amecronne s'étire, et commence à regarder les différents dossiers. Rien qui ne puisse l’intéresser... De tout façon, Selrahc s'en charge... Elle regarde la malle, se demandant ce qu'elle peu bien ouvrir.
Sandrupt est vite tirée de sa rêverie par le Dr. Chopper qui lui demande un peu d'aide.
Sandrupt récupère ses affaires que le hacker a réussi à retrouver au fond du coffre après trop d'essais au goût de l'Amecronne.

"Non seulement tu veux que je te porte ta merde, mais en plus tu veux une arme? et tu me demande tout ça contre une petite armure de merde? Laisse l'armure tranquille, et je veux bien te porter les objets juste parce que tu m'a soigné... Et pour le glock, il vaut mieux que tu prennes le Desert, il est de qualité supérieure... Par contre, ce sera plus cher... 10 crédits, je t'en rends 5 si il n'est ni abîmé, ni perdu."

*Le marchandage à commencé...*

Elle revérifie que ses os sont encore tous en place, puis s'avance vers la porte avec l'écriteau "salle de test". Elle regarde la porte longuement, puis de là ou ils sont venus.

"Pourquoi est-ce que l'on aurait envie d'entrer là-dedans? A tout les coups ça va faire mal... On pourrait pas essayer de trouver une autre sortie?"

Sentant une réponse négative venir, l'Amecronne essaye de déplacer le coffre face à la porte, puis elle s’accroupira derrière avec son arme sortie, Ou dans le cas ou elle n'y réussi pas, elle se mettra contre le mur d'un des côtés de la porte, prête à agir.

J'accepte l'offre de Sandrupt sans marchander.

"Merci du coup de main Sandrupt! Je n'ai jamais utilisé un Desert, t'as un conseil à me donner?
De toutes façons, je t'offre l'armure vu que j'en ai deux...
Eh! Rodolph ne continue pas sans nous! Selrahc tu as trouvé quelque chose?"

Remarquant Sandrupt qui se met aux abris, je me rends compte que toutes les paroles du monde n'influencerait Rodolph en mode "trucider".

Je me place derrière Sandrupt qui semble savoir ce qu'elle fait.

Signé: Dr. Chopper le Tordu

Je n'ai pas posté avant car j'ai du taper sur Word les dossiers que Selrahc a reçu. Seul lui a accès donc aux informations et si vous les voulez il faudra lui demander !

Rodolph
Ses sens de guerrier s'affutent. Il ne voit même pas Sandrupt qui pousse le coffre derrière la porte. malheureusement, celle-ci s'ouvre de l'intérieur et Sandrupt doit donc de nouveau déplacer le coffre pour le mettre hors du passage...
Le Soldat voit la salle de test. Des engins mécaniques, électroniques tout du long. le groupe marche pendant une trentaine de secondes jusqu'à arriver devant une grosse plaque de verre. Des ordinateurs montrent un bon nombre de données et un homme regarde à travers la verrière trois fous qui semblent ne rien faire de particulier.

Sandrupt
L'Amecronne reconnaît cet homme : le professeur Kirovsk, l'homme qu'ils avaient aperçus dans la caverne près d'Herfane.
Elle s'en souvient, tous ces problèmes, à cause de lui. Sandrupt, d'une colère sourde, le tient en joue. L'homme se retourne et reconnaît les victimes. Il lance un sourire narquois et provocateur.

Selrahc
L'adolescent a regardé les ordinateurs. Des données sur les Fous. Il garde en mémoire quelques une des ces informations. On ne sait jamais, ils pourraient affronter des Fous très bientôt. D'ailleurs, les trois derrière la verrière semblent avoir compris le problème et disparaissent du champ de vision du hacker. C'est mauvais.

Chopper
Le docteur s'avance et regarde le scientifique. Celui-ci aperçoit le docteur et se mets à rire :
"Vous ! C'est amusant, vous n'êtes même pas dans la communauté des scientifiques mais vous vous prétendez docteur...
Vous pourriez travailler pour moi vous savez ?"

Le scientifique sait déjà la réponse et il continue :
"Vous en avez bavés, n'est-ce pas ? Un de vos camarades est même mort. Quelle tristesse. une de mes expériences est morte dans le processus. Vous en avez eus des Fous. Et je suis assez surpris, vous vous débrouillez bien : survivre à l'incendie, récupérer mon antidote, survivre à mon piège dans la caverne, échapper au Grand Manitou, éviter les dégâts de l'explosion, tuer mes propres assassins..."

Le scientifique se lèche les lèvres et scrute chacun d'entre vous avec une colère palpable :
"Si Malian Krams n'avait pas rencontré des troubles-fêtes dans votre genre, j'aurai été définitivement plus tranquille ! Mais il semble que je n'ai pas eu beaucoup de chance... Krams était ma cible depuis le début. Quand j'ai appris que ce crétin du département de l'urbanisation comptait agrandir la ville, j'ai du décider de recourir à des méthodes drastiques. S'il avait continué, une de mes salles d'expérience aurait été découverte... et l'antidote avec. Mais grâce à vous, j'ai l'antidote maintenant. D'ailleurs, je vais faire en sorte qu'il soit en sécurité là où il est."

Le scientifique sort quelque chose de sa poche et avant que Sandrupt ait pu réagir, la lance par terre et se brise. Il n'y a plus d'antidote à la folie, dorénavant...

"Et voici comment je me débarrasse d'un élément que j'aurais du supprimer il y a longtemps. Krams commençait d'ailleurs à comprendre des choses, notamment l'existence de ce truc. J'ai donc persuadé le Grand Manitou de le tuer mais il a échoué. Je l'avais parfaitement manipulé ! Le blâme aurait été rejeté sur lui et personne ne m'aurait soupçonné ! Finalement, j'ai du recourir à un explosion kamikaze, c'est plus douteux mais je n'avais pas le choix. Laisser Krams vivre après avoir vu le Grand Manitou se retourner contre lui était hors de question. Dès l'instant où il a vécu ce moment, il a su que j'étais derrière tout cela. Mais maintenant je n'ai plus d'ennemis !"

Le scientifique semble devenir un peu fou et lève les bras au ciel :

"Tous morts ! Il n'y a plus que vous ! Je vous transformerai en messager de la Folie, et après vous avoir tués, je raserai les détritus de ce monde ! Les politiciens ! Neil Otherson ! Tous s'effondreront devant la Folie ! Elle rodait depuis le début, planant au dessus des têtes, sous terre, sous nos pieds, dans nos esprits. Car personne ne peut résister aux pulsions de cette furie barbare ! Elle rode, elle vous attrape par derrière et après, c'est fini. Mon génie a su canaliser ce phénomène si étrange pour en faire une arme... Je vais vous montrer que peu résistent à ce qui est facile..."

Le docteur se sent soudain plus vif et léger. Il a des pensées étonnantes en tête, des choses qu'il n'aurait jamais pensé faire. Pourquoi ne se retournait-il pas et ne déchiquetait-il pas Sandrupt, cette imbécile ? Il commence à tourner en rond et et à grogner. le docteur sent sa peau qui le démange. S'il pouvait l'arracher.
Le serment d’Hippocrate lui revient en tête. Il ne peut tuer, ne doit pas faire violence. Le docteur se retourne d'un coup et voit ses camarades qui subissent la même transe que lui. Sandrupt pointe son arme dans toutes les directions, avec des sourires cruels et faisant mine de tirer sur des ennemis invisibles.
Rodolph donne des coups d'épée dans le vide en lâchant des rires sinistres et Selrahc se contorsionne et se tortille au sol, bavant sur la pierre froide.
Kirovsk recule un peu, satisfait et regarde le couloir à droite.
Enfin, ses fous arrivent... Ses serviteurs...

Chopper saisit Sandrupt et la remets en place. Elle retrouve ses sens, son arme et entends les bruits de course et les râles caractéristiques des Fous.

Sandrupt
Elle sait que la mort et la folie sortiront du couloir, et Kirovsk l'accueille littéralement à bras ouverts. Chopper est passé derrière elle et tente de ramener Rodolph à la raison. Celui-ci semble se calmer un peu, mais l'Amecronne a la désagréable impression que le groupe ne sera pas sorti de cette folie momentanée avant l'arrivée des fous de la salle de test.

C'est peut-être la fin, après tout...

Chopper et Sandrupt ont quittés cette folie passagère, Rodolph regagne peu à peu la raison mais Selrahc est toujours au sol, en train de vivre quelque chose de très douloureux. De sa bouche sortent les paroles de toutes ses personnalités : le bon, le méchant, le perdu et le fou.

Que faites-vous ?

« et j’ai réussi à canaliser cette curieuse énergie. »
A peine a-t-il fini sa phrase que je comprends ce qu’il veut dire. Après quelques instants de confusion je reprends mes esprits. J’ai l’impression que quelques a lancé des livres contre mon crâne. Ça passe vite mais je reste figé quelques instants à la vue de mes compagnons atterrés par la Folie. Je m’empresse d’aider Sandrupt. Pas de phrases, pas de mots, jute des gestes et le toucher. Elle se calme rapidement. Un bref sourire avant de passer à Rodolph. Il se calme un peu mais je suis interrompu. L’ennemi de l’humanité a lâché ses monstres. Pas le temps de m’occuper de Selrahc. De toute façon je n’ai pas grand espoir pour lui, il était déjà mentalement instable.
Mon mal de tête s’empire soudainement et puis un flash qui m’aveugle. Ce ne serait tout de même pas…si. Un tunnel et de la lumière. Une défaillance du cortex occipital ? Ce qui m’attend brise l’illusion de contrôle et de compréhension. Une salle d’attente. J’ouvre la seule porte de la pièce. Je me retrouve dans un long couloir avec trois portes. A ma gauche, une porte entrouverte avec « Corps » écrit dessus dégage une odeur fétide. A ma droite, une porte cadenassée. Devant moi, une porte richement décoré avec « Esprit » écrit en lettres dorées. Je prends la porte de l’esprit remarquant au passage que les décorations ne sont en fait que de la pyrite de fer appliqué sur de l’orgueil. Ça ne veut probablement rien dire.
J’entre alors dans une bibliothèque ancienne. En continuant dans les couloirs d’étagères, je trouve un cadavre de fou écrasé sous une pile de livres. Hippocrate, Exode, Dante,… que des livres lourds. J’aurais eu pitié de la Folie si elle ne venait pas de m’attaquer. J’aperçois une table d’opération mais au lieu d’un patient, il y a un ordinateur dessus. Sur l’écran des mots défilent sans queue ni tête.
« Ça va mal pour toi. » Je regarde l’écran et mon interlocuteur est derrière moi, hors de mon champ de vision. Comme c’est un rêve, je ne suis pas surpris, je ne me retourne pas et je sais qui c’est.
-Va-t’en. Tu n’existes pas. »
-C’est la fin. Comment va tu t’en sortir cette fois. ?
-Je ne sais pas. » comme pour confirmer, sur l’écran apparaît les mots La sagesse de celui qui sait qu’il ne sait rien . « Exactement, tu vois ! »
-Et pourtant tu refuses d’admettre mon existence car tu ne sais pas ce que je suis. Je t’ai déjà aidé de nombreuses fois.
-Je te revaudrais ça l’inconscient » je dis en postillonnant sur l’écran. Je reviens à mon interlocuteur « Pourquoi maintenant ? »
-Le chimera s’est manifesté ici. C’est ce qui m’a appellé ici, ne crois pas que je me soucie de ta santé. »
-Le chimera ? La Folie tu veux dire ? » Je demande en montrant le cadavre.
-Ne cherche pas à comprendre. Il te faut juste accepter. » C’est alors que je vois le visage du cadavre : le mien. Je reste muet de stupeur.
-Alors ? Je te préviens quand même : tu t’orgueils à être le bien mais sache que tu n’es rien sans un opposé. Cette croisade risque de te voir disparaître aussi, ou alors basculer de côté. »
-J’accepte ton cadeau empoisonné. Tu as gagné. »
A peine ai-je achevé ses paroles que je reviens à la réalité. Déterminé ou fou.
Je prépare un sort à envoyer contre Kirovsk et je me prépare à faire un euthanasie avec le Désert pour les victimes des expériences de ce dégenéré.

Signé : Dr. Chopper qui a enfin un sort!

Selrahc prend les dossiers, il a brièvement eût le temps de les parcourir, mais assez pour retenir les détails importants, notamment le plus dangereux pour lui. Sandrupt et Rodolphe s'affolent à la pensée de ce qui pourrait bien se cacher derrière la porte, l'adolescent se débrouille pour caler les dossiers quelque part dans ses poches, sans trop les froisser.

*Putain, qui est le con qui a inventé le papier, sérieux..*

Mais sa réflexion sur la durabilité et la résistance du papier comparé au données informatiques tourne court, Kirovsk... Le scientifique, auquel Selrahc adjoint le groupe nominal "malade mental" pour mieux identifié la nature du malaise qu'il éprouve en le regardant, réalise un très long speech. Normalement, le hacker aurait dû trouver ça plus qu'inutile et aurait déclaré que c'était un gaspillage de temps. Mais il n'est plus conscient au moment où il aurait dû pensé ceci... Un combat de longue haleine commence entre tout le petit monde intra-Selrahc...

*Tiens me revoilà, c'est sympa ici, j_ OUIAILLE, la vache, chuis agressé de l'intérieur!*
*Pas place, faible!*
*...*
*Qui êtes vous?*
*NIARHG, CHEZ MOI!!!!!!!!!!!*
*C'était nous les premiers!*
*Comment ça les premiers?*
*Je comprends pas comment j'ai pu me retrouver dans ce corps...*
*Je veux pas mourir, pitié...*
*VOUS FAIBLES!*
*Allez vous-en!*

Chaque partie ce bat pour elle même, usant de tout les moyens pour prendre le dessus et contrôler le corps, mais le combat est d'une équité parfaite, et rien, excepté un acte extérieur ne pourrait stopper cette guerre...

Je regarde le scientifique devant moi, je me rappelle plus exactement de qui c'est mais je reconnais à peu près sa tête. Ma mémoire est floue mais je crois me souvenir que je l'avais déjà vu quelque part.

**Mais oui, dans la caverne, c'était le mec qui courait... ou peut-être que c'était une autre personne, en tout cas il a pas l'air sympa, vaut mieux se préparer**

J'écoute à moitié le discours du scientifique et je me demande pourquoi je ne fonce pas sur lui et que je lui déglingue la tête, peut-être que c'est un gentil finalement car il n'a pas l'air de vouloir me tuer et mes compagnons ne bougent pas.

**Attend 2 secondes, il vient pas de dire que c'est de sa faute si on est ici avec tout ses fous ? Hmm c'est ce que je comprends en tout cas, je m'en fous que mes compagnons bougent pas, je vais aller le buter !!! En plus on dirait qu'il veut détruire le monde, tout sa ressemble à un vieux film américain...**

Je fonce vers Kirovsk et je me fais arrêter par la Folie. Je commence à m'énerver et à frapper dans tous les sens sans me contrôler. Je me retourne vers mes compagnons avec une envie de les tuer, la même envie que lorsque je vois un pirate de l'espace. Sandrupt s'approche de moi et je lève mon épée pour la frapper, une pensée traverse mon esprit :
**Mais putain, c'est pas un ennemi, c'est Sandrupt, une amie, quelqu'un avec qui tu es depuis le début de cette histoire. C'est l'autre scientifique l'ennemi, pas elle.**

Je sens que Sandrupt essaye de m'éveiller de cette folie, j'arrive a reprendre un minimum de contrôle sur mon esprit et je me mets en tête une seule idée, un seul but en utilisant la folie et mon bourrinage habituel.
**Butter Kirovsk**

Je jette mon épée en direction de Kirovsk, ensuite je cours vers lui et je le plaque par terre. Ensuite quand il est immobilisé, je le frappe tout en lui disant "crève connard et vire cette folie !!!!"

Sandrupt entre dans la salle de test, sur ses gardes. Au bout de quelques secondes de marche, elle aperçoit l'homme au fond de la salle. Elle remarque aussi des fous derrière une vitre, mais à peine cette information enregistré, elle se perd dans les fin fonds de son cerveau. Petit à petit, la salle disparaît aux yeux de Sandrupt. Les machines, les ordinateurs et les fous ont disparus. Seul reste l'homme.

"Kirovsk."

La bouche de l'Amecronne a soufflée le nom de cet homme. Cette créature. Ce monstre. Une haine des plus intenses s'empare de l'Amecronne. Le visage lisse de toute expression, Sandrupt lève son arme, lentement. Le scientifique se retourne, et un sourire provocateur se forme sur son visage à leur vue. L'amecronne reste figée. La cause de tous ses maheurs est devant ses yeux, mais elle n'arrive pas à tirer. Le scientifique commence son discours, auquel Sandrupt est devenue sourde.Seuls quelques mots lui parviennent aux oreilles augmentant sa haine.

Sandrupt remarque alors que le discours est finit. elle se prépare à agir, mais il est déjà trop tard. Une forme floue apparaît devant ses yeux, à quelques mètres d'elle. Effrayée, elle recule, pointant son arme vers la forme. Mais cette forme à disparue. S’enchaînent alors des apparitions et disparitions, les formes devenant de plus en plus nettes. Sandruot se tourne à droite à gauche, vers le haut, essayant de suivre le mouvement des formes, de plus en plus nombreuses. Les formes finissent par ce rejoindre, pour n'en devenir plus qu'une. L'Amecronne s'adapte à cette soudaine transformation, et le DR.Chopper apparaît à ses yeux. Il est en train de la calmer. Toutes les autres formes ont disparus, elle est revenue à la réalité.

L'Amecronne remarque la disparition des fous derrière la vitre. Ses compagnons sont en train de succomber plus ou moins à la folie. Sandrupt ressent la mort et le danger venan du couloir. Ce n'est qu'une simple intuition, mais cependant, l'Amecronne lui fait confiance. Kirovsk et ses expériences sortiront de là pour tous les avoir. Les autres n'étant pas en état de se battre, le poids de leur survie repose sur les épaules de l'Amecronne.

Sandrupt cherche un objet qui pourrait servir d'une barricade, ou de protection mineure. Elle essaye de se mettre le plus à couvert possible, et pointe son arme vers le couloir. Au cas ou un fou tenterais de passer, l'Amecronne essayera de le gêner le plus possible.
Elle vise Kirovsk, et essaye de lui tirer dessus.

*Mon règne pour une grenade!*

Chopper
Le docteur, réalisant le bonheur d'utiliser l'énergie de ses propres mains pour la première fois, commence à accumuler la puissance au creux de sa main pour son sort. Il tente en même temps de tirer sur Kirovsk mais faire les deux choses en même temps s'avère bien trop difficile pour le docteur et sa balle vient éclater un écran d'ordinateur. Heureusement que Selrahc n'a pas vu.

Rodolph
Le Météorologue lance son épée sur le Savant qui est très chanceux. L'arme rebondit contre la vitrine et va se caler dans un coin de la salle. Le Soldat, n'annulant pas son assaut pour ne pas tout faire rater, se jette sur Kirovsk sans élan et le cogne brutalement contre le mur (aouch!).
Le Soldat, fier de sa victoire, sait qu'il va écraser le professeur au corps-à-corps, les intellectuels n'étant pas de très bons pugilistes. Cependant, le combattant ne peut s'empêcher de regarder à sa droite, dans le couloir.
Trois Fous foncent sur lui. Ne perdant pas son sang froid, (CC courage), le soldat envoie bouler le professeur dans le couloir pour gêner l'arrivée des Fous, mais ceux-ci sautent par dessus le professeur et entrent dans la salle, projetant de la salive partout et hurlant de leurs cris rauques. Il a retrouvé ses sens mais il sait que ce combat tourne mal.

Sandrupt
L'Amecronne tire une salve de balles quand les Fous débarquent et un des monstres, qui semblait être un des sujets faiblards, se fait déchiqueter par une pression trop forte pour son fragile corps. Satisfaite de son action, L'Amecronne grimace quand elle voit le fou le plus costaud du groupe qui se dirige vers elle tandis que l'autre attaque Rodolph, qui esquive la morsure de peu.
La Fusilière n'a pas le temps de tirer mais est sauvée par un allié inattendu.

Selrahc
Chopper, resté plutôt en retrait, a pu tout voir. L'adolescent s'est relevé. Sa peau, devenue brune comme ses semblables, sa salive, dégoulinant au sol. Le Fou-Selrahc saute sur son pair dans une franche tentative de cannibalisme et repousse l'autre fou, sauvant Sandrupt, tout en réussissant à mordre le bras de l’agresseur. Perdu dans sa folie, l'adolescent n'attaquera que les ennemis du groupe, jusqu'à changer de cible...

Kirovsk
Il est fatigué. Quelle brute, ce "Rodolph". L'homme sort son pistolet et décide d'aider un peu ses expériences. Malheureusement, Kirovsk n'a pas fait mouche et l'aiguille sortie du canon se plante dans le mur derrière le Soldat. Abrité des autres dans le couloir, le scientifique recule un peu et sourit en sentant ses créations venir.

Chopper
Il a eu tout le loisir d'observer Selrahc à l’œuvre et est maintenant surpris par le surplus d'énergie dans sa main. Il lance sa sphère d'attaque, qui vient transpercer le cœur du fou agressant son allié météorologue, un autre sujet faiblard peu résistant. Le docteur, un peu essoufflé est un peu rassuré de constater que deux des Fous sont déjà morts, mais le plus fort d'entre eux est toujours au prise avec Selrahc et arrive à blesser Selrahc lui aussi. Les deux Fous sont à armes égales.

Rodolph
Le Soldat ne prends pas la peine réfléchir et se dirige en courant vers Kirovsk. Il laisse ses alliés exterminer le dernier Fou. Il va frapper Kirovsk de ses poings mais un nouveau gêneur fait son apparition. Cette attaque surprise fait rater le coup du Soldat qui érafle le mur et le fou, pourtant faiblard, le mets à terre et le griffe de partout. Il arrive à se dégager de l'étreinte mortelle et voit le professeur, derrière le fou, lui adresser un sourire goguenard.

Sandrupt
L'Amecronne tire de nouveau avec sa mitraillette et saigne le fou aux prises avec Selrahc qui crie de rage. Elle se déplace vers le couloir, là où Rodolph s'est éclipsé.

Selrahc
La haine du fou grandit et il se jette sur le fou déjà blessé et le martèle de coups de poings. Il commenc eà gagner, les pulsions le font ressentir, et il pourra se délecter du sang de ce cadavre.

Kirovsk
Le professeur se retourne et sourit. Les plus gros arrivent.

Chopper
Le docteur fonce dans le couloir pour éviter d'avoir affaire à un Selrahc énervé et tire d'un seul coup avec son arme. Coup de chance, la balle traverse la cage thoracique du fou faiblard qui empêchait Rodolph de passer. Kirovsk se retourne, visiblement effrayé, mais le bluff est aussi un point fort du professeur. Un autre fou surgit de derrière. Le docteur recommence à accumuler de l'énergie au creux de sa main. Il va en avoir besoin.

Rodolph
Le Soldat, agacé de ne jamais pouvoir atteindre Kirovsk à cause d'un nouvel arrivant, lâche la sauce et commence ses enchaînements légendaires. Le Fou qui vient d'arriver, et qui n'est pourtant pas un faiblard, mets un genou à terre (littéralement) devant le barbarisme du Soldat. Casser la cheville du Fou s'est avéré très utile, car Rodolph casse le nez du pauvre homme d'un coup de genou et finis par le mettre à terre avec un coup de pied au visage du pauvre sujet d'expérience. Le Fou, assommé et avec ses dents en moins, ne se relèvera pas avant un petit moment. Kirovsk, un peu surpris par cette méthode de combat peu orthodoxe, évite de justesse l'attaque qui suit du Soldat.

Sandrupt
L'Amecronne jette un dernier coup d'oeil à Selrahc et plonge dans le couloir, criant aux autres de se baisser.
Elle tire et bien que ayant visé très mal, Kirovsk est touché par des éclats et grogne de douleur. Celui-ci se relève d'un coup et lance un regard noir au groupe. Il lève son pistolet et Sandrupt et Chopper sortent du couloir quitte à retrouver Selrahc.

Selrahc
Celui-ci, reniflant le cadavre de son "camarade" (coup critique), a l'air de vouloir entamer le repas. Mais l'adolescent se tortille de douleur et se recroqueville de nouveau dans un coin de la salle. (Ton prochain post sera douleur, puis soulagement, ta personnalité normale aura pris le dessus, tandis que la gentille et la méchante essayent de contenir le fou, tout en discutant avec le Selrahc normal, bien sûr.)

Vous êtes tous dans la salle, sauf Kirovsk et Rodolph (désarmé). Chopper a presque fini son sort et pourra le lancer sur Kirovsk par exemple.
Que faites-vous ?

**Putain, j'ai raté mon lancer d'épée et je suis désarmé maintenant, va falloir que je m'occupe de ce scientifique vite fait, j'ai l'impression que les fous n'arrêteront jamais d'arriver. En tout cas celui à terre n'a plus l'air d'avoir envie de m'attaquer, il faut que je me concentre sur le mec devant moi et c'est tout, sinon je vais mourir et je peux pas mourir, ce serait contraire à ma loi de la survie et puis j'aurais pas vengé mon maître**

Je regarde le scientifique d'un sourire sadique, il ne reste plus que lui et moi pour l'instant et je ressens une impression de victoire, cet impression que l'on a lorsque qu'on sait que la victoire est proche, je lui dis :
"Tu vas encore ramener des fous à l'infini, je vais te buter maintenant et ce sera fini."

Je cours et dès que j'arrive vers Kirovsk je le fauche d'un coup de pied pour qu'il tombe par terre. Si je réussis je lui écrase violemment la tête avec le pied contre le sol plusieurs fois jusqu'à qu'il meurt tout en étant sur mes gardes et en regardant le couloir pour ne pas me faire surprendre. Si je ne réussis pas, j'essaye quand même par tout les moyens de le mettre à terre, je ne m'arrête que si un fou me barre le chemin.

"Et maintenant c'est qui qui sourit !? Et bah c'est moi"

En temps normal, je serais déjà en train anesthésier Selrahc et remplir le bon pour un hôpital psychiatrique mais "en temps normal", je ne serais pas en train de me battre pour ma vie. Pour le moment, il n'a pas l'air d'être mis en danger par autrui ou d'être un danger pour autrui donc, au bout du compte, j'ai deux problèmes.
Rodolphe. Impressionnant le bougre quand même... Il n'a même pas cillé lorsque les fous ont débarqués, et c'est le seul qui a osé rester dans le couloir alors qu'il est le seul désarmé. Courageux ou suicidaire?
Le deuxième problème est bien sûr Kirovsk. C'est le revers de la médaille de la médecine. Mes principes altruistes sont balayés rien que par la pensée de ce type: ces créatures profanent le principe même d'humanité. Le connaissant, il a dû se ménager une sortie de secours pendant qu'on se tape ses monstres. Peine perdue: cette fois on est prêts et il a face à lui deux météorologues, les êtres les plus rapides de l'univers, avec des capacités innées permettant d'esquiver même météorites. Place à l'action. J'interpelle mon alliée:

"Sandrupt! Reprends le sabre de Rodolphe, je m'occupe de le couvrir!"

Je fais confiance en Sandrupt, donc, sans attendre sa réponse, je m'élance dans le couloir, sphère et Falcon prêts.
Je me place entre le combat Kirovsk/Rodolphe et les sombres ténèbres du couloir. C'est pratique l'énergie, la sphère m'éclaire un peu.
Ma mission va être double: empêcher les fous d'atteindre Rodolphe et empêcher Kirovsk de s'enfuir.
Bloquer quoi, surtout qu'il ne faut pas tuer Kirovsk, il faut l'antidote.

Signé: Dr. Chopper qui n'aime pas être en première ligne

*Que???...*

Les "faibles", vaincus par la folie, sont submergés par celle-ci. Elle prend le pouvoir, les décisions, le contrôle du corps.

*Les jeux sont fait...*
*Rien ne va plus...*

La bête au rennes, l'homme soumis, le chaos... La cible. Selrahc, ou plutôt son corps, se relève, la bave en coin, la mousse de la rage tristement attirée au sol par la gravité. Il se tourne avec un certain drame vers l'autre fou, celui qui conteste sa supériorité sur les faibles. D'un rapide saut, il atterri sur les épaules du pauvre bougre et commence a lui flanquer une raclée de folie... Tout le monde semble le fuir, mais il n'en a que faire, il a faim... Sa bouche commence à approcher du cadavre qui se tenait encore debout il y a moins de trois secondes.

*Tout chaaaauuuuuud...*

Mais il y a soudain comme un blocage du fou, plus rien ne lui appartient... Une violente secousse nerveuse lui arrache un cri désespéré avant qu'il ne s'affale sans grâce au sol.

*Noooon, pas vous, êtes morts!*
*Bah non... vu qu'on est là*
*Tu sais, je crois pas que cela serve à grand chose de lui parler... Il ne comprend même pas ce qu'il dit.*
*Aidez moi à reprendre le contrôle du corps!*
*Ouai... ouai... Est-ce que tu le mérites seulement? hein? ptit égocentrique...*
*Moi je vote pour lui!*
*Qui a dit qu'il y aurait un vote? Et pourquoi lui?*
*Parce que lui n'est pas fou comme l'autre, et est bien plus stable que nous au niveau comportemental!*
*C'est bien l'argument le plus sensé que tu m'ais jamais sorti! j'accepte...*
*Pas moi!!! Moi seul assez puissant ici!*

(Imaginez maintenant trois types quelconque ayant enterré jusqu'au cou le côté fou et s'asseyant sur sa tronche...)

*On devrait pas l'entendre de sitôt...*
*Je l’espère.*
*Ouai et ben arrête d'espérer et mets toi au boulot en nous écoutant!*
*Mais je_*
*Ta gueule et bouge!*

Écoutant les conseils de ses aînées, Selrahc se met lentement au boulot, et passe en mode reboot... Avec lenteur il se relève et remarque Chopper et Sandrupt au aguets. Mais d'un coup, Chopper fonce tête baissé dans le couloir. L'ado regarde au tour de lui.

*C'est l'épée de Rodolph ça non?*
*Où est-il?*
*Je cherche, je cherche...*

Scrutant la salle, aucun indices, à part des cadavres à la peau bruni.

*Le couloir...*

Selrahc regarde Sandrupt, puis le couloir, fait un doigt d'honneur a Sandrupt, puis s'excuse et lui demande de le couvrir. Il se jette dans la mêlée pour attraper Kirovsk vivant, connaissant Rodolph, cela était peu probable...

A peine les fous débarqués, Sandrupt leur envoi une salve de balles, déchiquetant un de ses ennemis. Du coin de l’œil, elle aperçoit un changement sur Selrahc.

*Il est devenu fou... C'est à exploiter pour le virer du groupe. Mais tant qu'il n'attaque aucun coéquipier, je ne peux rien faire.*

Le reste du combat se passe sans encombre, du moins pour elle.

*Un de tué, et pas mal d'assistance à mes compagnons. C'est un plutôt bon bilan...*

Rodolph s'est jeté dans la gueule du loup, et pour son plus grand plaisir, Selrahc est par terre, se tordant de douleur. Le docteur lui fait une demande, et, sans attendre sa réponse, part dans le couloir. Selrahc, maintenant à peu près conscient, se relève assez rapidement, pour partir derrière Chopper. L'amecronne, qui espérait refiler la tache du port de l'épée au criminel, rage en silence.
Elle ramasse l'épée de sa main gauche, gardant son arme à feu dans la droite. Dès que Rodolph est en vue, Sandrupt tente de lui envoyer son épée, en la faisant glisser au sol. Elle commence ensuite à tirer sur tous les fous se présentant à sa vue, couvrant ainsi ses "camarades" et empêchant toute fuite à Kirovsk. elle cherche aussi de ses yeux un objet pouvant bloquer, ou du moins ralentir l'entrée des fous.

Chopper
Le docteur court, désireux d'arrêter le combat, mais c'est sans compter les pulsions guerrières de l'autre météorologue...
Aucun fou n'arrive et le docteur se tient prêt à tirer au moindre geste brusque.

Rodolph
Le météorologue tente d'attaquer Kirovsk mais celui-ci esquive la charge de justesse. Le scientifique s'apprête à tirer mais aperçoit Chopper avec un pistolet et une sphère d'énergie prête à lancer. Il grogne et lâche son pistolet à aiguilles. Il ne peut rien faire, en plus, il sait que derrière le docteur se trouvent un sujet instable et une Amecronne avec une mitraillette... Il longe le long du couloir, vers Chopper. Il a perdu...

Sandrupt
L'Amecronne regarde le scientifique entrer dans la salle et elle redonne son épée à Rodolph, qui se sent un peu plus à l'aise. Chopper examine l'état de Selrahc d'un oeil distrait, il est mal en point et peut-être toujours instable psychologiquement.

Selrahc
Déçu de la suite des évènements, ils vont devoir ligoter le scientifique. Le hacker sort son vieux glock, pour pouvoir se défendre un minimum.

Kirovsk
Les imbéciles... Ils l'avaient peut-être en joue, mais ils étaient regroupés... Le prochain fou les achèverait sans problème... Le scientifique continua d'afficher un air vaincu.

Chopper
Voulant commencer les négociations, il ouvre la bouche mais se fait rabattre le caquet quand un fou énorme et musclé surgit du couloir et se jette sur lui. Même avec son armure plutôt efficace, le docteur sent le coup passer. Ce fou est très puissant...
Par réflexe, le docteur tire quand même avec son arme et la balle fait mouche (non... pas un coup critique...) et enfonce sa sphère d'énergie dans le torse du monstre, qui recule avec un cri. Le docteur, profitant de ce moment de faiblesse, donne un coup à la créature au visage qui tombe à terre et se relève immédiatement.

Rodolph
Dommage pour les fous mais le soldat a son épée... Il attaque le flanc du monstre qui se retourne et qui attrape l'épée dans une parade parfaite. Le fou soulève le météorologue du sol et l'envoie bouler au fond de la salle, son épée à quelques mètres de lui.

Sandrupt
Elle ne réfléchit pas et tire à vue sur le géant qui vient d'arriver : la peau du fou se déchire et il hurle de douleur. Il est très mal en point et il ne reste plus que quelqu'un pour l'achever.

Selrahc
Profitant de l'occasion, il tire avec son arme certes pourrie mais qui traverse la tête du fou dans un bruitage sonore significatif. (encore un CC) Il sourit : il s'est fait démonter mais au moins il a pu tuer une de ces créatures.

Kirovsk
Il est atterré. Son fou s'est fait terrassé en moins de deux... D'autres fous arrivent mais ils ne seront pas assez résistants pour lutter contre un si grand nombre d'ennemis. Le Soldat est déjà en train de récupérer...

Chopper
Le docteur regarde le couloir. Un autre fou arrive. C'est un faiblard et il lui tire dessus mais la balle ricoche contre un mur et se perds au fin fond du couloir.

Rodolph
Agacé par ce scientifique qui fait tout pour les tuer, Rodolph fonce sur lui à mains nues et lui enfonce (CC...)son poing dans le plexus solaire. Le Scientifique le sent passer et s'étale par terre quand le météorologue l'assomme à moitié avec ses poings. Il se relève titubant et s'appuie contre un mur, du sang coulant de sa bouche.

Sandrupt
Elle tire dans le couloir et décime le fou faiblard qui s'avançait en courant dans le couloir. Elle se tient prête au cas où d'autres fous arriveraient.

Selrahc
Avec l'aide du docteur il retient Rodolph et l'empêche de tuer le scientifique qui peut être utile s'il reste en vie. Le Soldat se calme mais son sang bouillonne toujours.

Kirovsk
Tenant à sa vie, il balbutie :
"Les fous... Ils ne viendront plus... Je ne les attire plus quand je suis trop blessé... S'il vous plaît, ne me tuez pas..."

COMBAT TERMINE
J'ai été très généreux !

Rodolph : PV 11/35 +7PC +15 PN
Selrahc : PV 9/28 +4PC +23 PN
Chopper : PV 23/30 +3PC +14 PN
Sandrupt : PV 23/31 +2PC +12PN

Vous pouvez vous soigner un peu avec les objets de Chopper et de Selrahc si vous le désirez.
Que faites-vous ?

**Je vais le défoncer ce gars, si l'autre ne me retenait pas je lui aurait déjà défoncé la tronche mais bon on dirait que mes compagnons tiennent à la vie de ce pauvre fou, peut-être pour l'interroger ou un truc dans ce genre.**

Je sens ma rage s'en aller un peu et mon envie de tuer le scientifique s'apaise même si elle est toujours présente.
Je regarde Kirvosk qui essaye de se tenir debout, appuyé contre un mur. Je pousse Selrahc et je m'approche du scientifique, dès que ma tête est assez proche de la sienne je lui dis :

"Bon, c'est pas dur, je te laisse en vie si tu réponds aux questions de mes compagnons, enfin je pense qu'ils vont en poser, c'est toujours comme ça. Et si je vois un seul de tes fous arriver je n'hésiterais pas à te le faire bouffer, j'espère que tu as compris."

Je m'éloigne de Kirvosk et je demande à Chopper de me soigner car je suis dans un état lamentable. Puis je vais récupérer mon épée que je pose contre le mur en face du scientifique, je m'assois à côté et je regarde Kirvosk tout en jetant un coup d'oeil dans le couloir au cas où un des fous se ramène.

L'adolescent regarde avec une certaine abstraction les évènements suivants, il n'est pas tout à fait là... Rodolph se met en rogne et le hacker aide Chopper à le stopper dans sa lancer, il est trop dangereux.

" La connaissance est l'arme la plus puissante..."

C'est à peu près tout ce qu'il trouve à dire. C'est malheureusement de moins en moins vrai avec le temps.

*Quel monde de brutes*

Le scientifique calé, Selrahc laisse les idiots s'en occupé et vaque à son occupation favorite, et la seule qu'il considère comme valable... L'informatique. Il marche d'un pas fatigué jusqu'aux ordinateurs devant la salle de test et commence à examiné tout ce qui s'affiche. Il cherche brièvement un périphérique de stockage portable pour pouvoir sauvegardé et emmener avec lui tout ce qu'il y a d'intéressant comme données sur les ordinateurs. Si il en trouve un, il cherchera avant tout des résultats de test et des entrées d'expérience. S'il y a des informations relatives à d'autres labos ou des personnages importants liés à cette conspiration génétique, il prendra soins de mémoriser tout cela... Une fois cette besogne terminée, même s'il n'y arrive pas, le hacker détruira tout, de manière informatique, bien sûr, ce n'est pas un malabar sans cervelle...